Le Journal du Real
·24 juin 2025
Real Madrid Basket : quels sont les joueurs à s’être inscrits à la draft pendant leur passage au club ?

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·24 juin 2025
Au cours des 32 dernières années, la Ligue nord-américaine n’a cessé de s’étendre. La balle orange s’est exportée, jusqu’à s’implanter dans les racines du Vieux Continent. Si bien qu’aujourd’hui, bon nombre d’Européens dominent la NBA.
De Nikola Jokić à Giannis Antetokounmpo en passant par Victor Wembanyama. L’Euroleague perd peu à peu ses grands noms qui s’envolent de l’autre côté de l’Atlantique. Et ce, notamment à l’occasion de la draft. Ce fameux événement annuel où 60 jeunes joueurs sont sélectionnés par les 30 équipes de la Grande League.
Bien qu’immense, le Real Madrid ne déroge pas à la règle. Cette année, le meneur russe Egor Demin devrait devenir le 5ème prospect formé à la Casa Blanca à se voir sélectionner à la draft. Envisagé aux alentours du top 10, celui-ci va perpétuer une dorénavant tradition vieille de plus de 40 ans. Retour sur les Merengues s’étant inscrits à la draft NBA.
Chaque histoire d’amour commence par l’incipit. Et si le basket-ball espagnol et la NBA en avaient un premier chapitre, il se nommerait Fernando Martín. C’est à l’Estudiantes que ce dernier réalise ses premiers pas dans le monde de la balle orange. Mais ces 2,05 mètres ne passent pas sous les radars. Dès 19 ans, il creuse son trou dans le cinq majeur de son équipe avant de rejoindre le Real Madrid en 1981.
Durant ses quatre saisons sous le maillot Blancos, il se bâtit une réputation conjuguée à une armoire à trophée légendaire : 4 Championnats d’Espagne, 2 Coupes du Roi ou encore 1 finale de Coupe des clubs champions en 1985. Le désormais international marche sur tout le territoire.
Si bien que Fernando Martín attire les scouts NBA. Et c’est en 1985 que le pivot inscrit son nom dans le livre d’or du basket-ball ibérique en devenant le premier Espagnol à s’inscrire à la draft… et à évoluer dans la Grand League. Au Portland Trail Blazers pourtant, le conte de fées tourne au vinaigre. Après seulement 24 matchs et une blessure, son rêve américain se termine aussitôt.
Formé dans les équipes jeunes du Real Madrid, Willy Hernangómez apparait rapidement comme l’un des plus importants prospects de la capitale ibérique. Prêté deux saisons au Cajasol Sevilla, il ne tarde pas à crever l’écran lors de son retour à la Casa Blanca. Confortablement installé dans le 5 majeur au poste de pivot, le géant de 2,11 mètre a décidé de s’inscrire à la draft 2015.
Sélectionné par les Philadelphia 76ers au deuxième tour avec le 35ème pick, l’Espagnol se voit finalement intégré dans un trade avec les New York Knicks. C’est donc sur la côte est que Willy Hernangómez réalise ses premiers pas aux États-Unis en 2016. Et après des débuts en dents de scie marqués par un passage en G-League, l’Espagnol termine la saison en mode boulet de canon. Si bien qu’il se retrouve dans la NBA All-Rookie First Team.
Cela sera son premier et surtout son dernier fait d’arme dans la Grande League. À la suite d’une saison sophomore décevante à New York, Willy Hernangómez est envoyé aux Charlotte Hornets puis à New Orleans. Pour au final revenir en 2023… au FC Barcelone.
2015 in Madrid, Spain. Willy Hernangómez et Luka Doncic alors qu’ils évoluaient au Real Madrid (Photo by Gonzalo Arroyo Moreno/Getty Images)
Le voici. Le protégé du Real Madrid, le diamant slovène et probablement le plus grand talent à avoir foulé les parquets de l’Euroleague. Car oui, si les États-Uniens ont tendance à l’oublier, c’est bien en Espagne que la star de la plus grande franchise NBA a été biberonnée. Arrivé à l’adolescence, « El Matador » devient le plus jeune basketteur madrilène à réaliser ses débuts en professionnel. Puis, une fois la décima empochée, Luka Dončić a décidé de s’inscrire à la draft 2018.
Choisi en troisième position par les Atlanta Hawks derrière les immenses Deandre Ayton ainsi que Marvin Bagley III, ce dernier se voit échangé avec Trae Young. Un choix bien senti des Dallas Mavericks, alors seulement munis du 5ème pick. Une véritable absurdité à posteriori au vu du talent de Luka Dončić devenu en l’espace de quelques saisons l’un, si ce n’est le meilleur meneur de la NBA.
La suite, on la connait : Rookie of the Year, 5 All-NBA First Team, 5 NBA All-Star, 1 MVP de la Conférence Ouest et une finale NBA. À seulement 26 ans, le désormais joueur des Lakers a encore l’avenir devant lui. Tout reste encore à écrire. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il est actuellement le plus grand joueur à avoir porté la tunique du Real Madrid.
Lui aussi marchait dans les pas de son prédécesseur de 3 années, Luka Dončić. Arrivé à seulement 10 ans, Usman Garuba devient le plus jeune pivot du Real Madrid à évoluer en première division. Et plus qu’on est dans les livres d’histoire, l’Espagnole a aussi brisé d’autres records sous les couleurs Blancos. Plus jeune joueur de l’histoire de la Liga à réaliser un double-double ou encore seul joueur avec Luka Dončić à avoir remporté la même année le titre de meilleur espoir de Liga ainsi que d’Euroleague.
Alors forcément, lorsque son nom apparait dans la liste des joueurs présents à la draft, les mocks le placent minimum dans le top 20. Mais cela était sans compter des pépins physiques, synonyme de chute jusqu’au 23ème pick des Houston Rockets. Hormis en G-League, au Texas Usman Garuba n’aura jamais sa chance.
Puis, après être passé entre les Atlanta Hawks et le Thunder d’Oklahoma City, l’Espagnol signe un two-way contract aux Golden State Warriors. Il ne convainc toutefois la direction angelenos et décide de revenir au Real Madrid où il évolue encore aujourd’hui.