Real France
·4 janvier 2025
In partnership with
Yahoo sportsReal France
·4 janvier 2025
De manière assez surprenante, le Français n'était pas titulaire hier à Mestalla. Il s'agissait pourtant du match le plus difficile en Liga ce mois-ci.
Plusieurs éléments retiennent l'attention au lendemain de la victoire in-extremis du Real Madrid à Mestalla : l'expulsion de Vinicius Junior, le but victorieux de Jude Bellingham ou encore le penalty manqué par ce dernier un peu plus tôt dans la partie qui soulève le débat sur la hiérarchie. "Je pense que je dois prendre la responsabilité de qui va tirer les penaltys", a-t-il constaté en conférence de presse.
Il y a également le dossier Eduardo Camavinga qui interroge puisque ses deux dernières apparitions l'ont été en tant que latéral gauche à la place de Ferland Mendy ou Fran Garcia. Un poste qu'il a déjà occupé par le passé, de manière occasionnelle avec l'Équipe de France et un peu plus régulière avec Carlo Ancelotti lorsque le club avait des besoins à ce poste. Mais Fran Garcia était disponible hier tout comme face à Séville par ailleurs.
Le syndrome Kovacic ?
Personne ne peut remettre en doute les qualités d'Eduardo Camavinga et il fait partie des joueurs les plus appréciés par les supporters pour ce qu'il dégage aussi bien sur qu'en dehors des terrains. Oui mais voilà : le Français attaque sa quatrième saison à Madrid et il ne semble toujours pas réussir à s'imposer, définitivement, dans le onze du technicien italien.
Il s'agit pourtant d'une année où il est très attendu. Blessé en début de saison, le Français avait effectué un retour tonitruant, bonifiant l'équipe et il est aujourd'hui bien physiquement sauf qu'à Mestalla, le match le plus compliqué en Liga pour le Real Madrid en janvier et en sortie de trêve, c'est Dani Ceballos qui lui a été préféré.
Vraie tendance ou l'histoire d'un match seulement ? L'avenir nous le dira mais tout le monde s'attend à ce que Camavinga passe un cap cette saison et s'installe au Real Madrid après le départ de Kroos. Il souffre d'ailleurs du même syndrome en Équipe de France où là aussi, Aurélien Tchouaméni et Rabiot obtiennent souvent la préférence de Didier Deschamps.
Son cas peut en tout cas interroger. Il a encore fait une bonne entrée hier en tant que latéral gauche et il brille de par sa polyvalence mais on sait aussi que le souhait d'un joueur est d'acquérir de la régularité et il ce n'est pas encore son cas. Une situation qui rappelle un peu celle de Mateo Kovacic que l'on trouvait toujours bon à Madrid mais qui a été barré par le duo Modric-Kroos et a fini par partir. Ça semble nettement plus ouvert pour Camavinga à la maison blanche mais on attend encore qu'il prenne le pouvoir...