Real Madrid : un ultimatum pour Xabi Alonso, une première réponse tombe | OneFootball

La saison du Real Madrid semble être de plus en plus menacée après une succession de mauvais résultats. Si les résultats ne suivent pas, Xabi Alonso pourrait être le premier fusible à sauter. De nouvelles informations en provenance de la presse espagnole et de Alonso lui-même commencent à définir le danger qui menace l’ancien coach de Leverkusen.

Le Real Madrid est en plein doute sur et en dehors du terrain, une première depuis l’arrivée en grande pompe de Xabi Alonso en juin dernier à l’occasion de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Avec une seule victoire sur les 31 derniers jours, la série en cours suffit à mesurer l’ampleur du malaise à Valdebebas. Pire encore, les trois derniers matchs de Liga se sont soldés par des résultats nuls, faisant chuter les Merengues, alors solides leaders de la Liga, au profit du FC Barcelone. Un renversement de situation brutal, d’autant plus saisissant qu’il intervient au lendemain d’un Clásico remporté, où l’on pensait le Real lancé vers un nouveau titre de champions. Un mois plus tard, c’est l’inquiétude qui domine. Toutes les observations mènent désormais à la conclusion que le contre l’Athletic Club, ce soir, pèsera lourd.

Xabi Alonso ne se sent pas menacé

En interne, la même question est entendue chaque jours : Xabi Alonso joue-t-il sa place à San Mamés ? L’entraîneur basque voit aujourd’hui les interrogations s’accumuler autour de son projet de jeu et sa gestion du vestiaire. Pourtant, plusieurs médias espagnols, dont Diario MARCA, sont catégoriques, il n’existe aucun ultimatum. Quelle que soit l’issue du match, Xabi Alonso restera en poste. Le club refuse de céder à la panique. Du moins pour l’instant. La priorité est de préserver ce qui peut l’être encore dans une saison qui semble leur échapper avec désormais, quatre points séparant les deux rivaux. Néanmoins, Xabi Alonso affiche encore et toujours une certaine sérénité : «J’ai de nouveau parlé avec le président, et nos échanges sont très positifs, dans une ambiance constructive, les deux parties souhaitant redresser la situation. C’est ce dont nous avons discuté… Nous en sommes là au classement, en Liga et en Ligue des Champions. Nous vivons avec la pression et les critiques. Nous devons nous concentrer sur ce que nous pouvons faire : travailler, progresser et gagner des matchs pour être là où nous voulons être en avril ou mai, capables de jouer les premiers rôles.»

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Le groupe va-t-il lâcher son coach ?

L’équipe a laissé filer des points face à Elche, au Rayo Vallecano puis à Gérone, trois adversaires pourtant largement à sa portée. Le seul bon résultat est venu d’une victoire spectaculaire contre l’Olympiakos en Ligue des Champions, insuffisante pour masquer le manque de confiance grandissant, et en coulisses, d’autres tensions s’invitent dans ce marasme. La relation entre Xabi Alonso et son vestiaire serait l’une des zones d’ombre les plus préoccupantes. Les joueurs peineraient à adhérer à ses méthodes, jugées trop rigides, trop centrées sur des séances vidéo interminables qui brouilleraient davantage qu’elles n’éclairent. Un sentiment qui rappellerait certains précédents à Madrid avec un entraîneur brillant intellectuellement, mais dont le message passe mal auprès de stars habituées à une méthode à la Ancelotti ou Zidane. Là encore, Alonso tente de dédramatiser : «Nous pouvons être plus réguliers dans notre pressing et notre couverture défensive. Cela passe par un bon feeling. C’est la sensation qu’on a sur le terrain. Quand l’équipe est en fluidité, on la ressent davantage. Nous voulons atteindre ce niveau ; c’est fondamental.» Le sort de Xabi Alonso ne devrait pas se décider ce soir, à moins que la Maison Blanche se retrouve face à une défaite trop humiliante pour l’image du club et de son président…

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