Reebok retire son logo, l’isolement d’Israël s’accélère | OneFootball

Rebok dit stop : Israël de plus en plus isolé

Reebok retire son logo, l’isolement d’Israël s’accélère

Coup de tonnerre dans le football israélien. Quelques mois seulement après avoir conclu un partenariat avec l’IFA, Reebok a demandé que son logo soit retiré des maillots et shorts de la sélection nationale. Une décision qui répond à la montée en puissance des campagnes de boycott menées par le mouvement BDS, appelant au désengagement des grandes marques vis-à-vis d’Israël. Officiellement, la société américaine s’est abritée derrière son fournisseur local, affirmant ne pas avoir signé d’accord direct avec la Fédération. Mais dans les faits, Reebok a choisi de suivre la pression internationale, consciente de l’image ternie qu’un tel contrat pouvait lui renvoyer. Et au vu des crimes commis en Palestine, nombreux estiment que cette prise de distance était non seulement justifiée, mais presque inévitable.

Ça ne tient qu’à un fil

L’IFA, déjà privée de plusieurs sponsors majeurs comme adidas et Puma, dénonce un « boycott ridicule » et promet d’étudier toutes les options juridiques. Mais l’affaire dépasse le simple cadre commercial. La Fédération est désormais dans le viseur des instances : selon Associated Press, l’UEFA pourrait soumettre au vote une suspension d’Israël de ses compétitions, sur fond de guerre à Gaza. Une demande reprise par des figures publiques, à l’image d’Éric Cantona qui, lors d’un concert londonien, a exhorté la FIFA et l’UEFA à prendre leurs responsabilités.

Pour beaucoup, Reebok a simplement fait ce qu’il fallait, en refusant d’associer son image à un pays pointé du doigt pour ses violations en Palestine. Pour l’IFA, l’isolement semble se dessiner un peu plus chaque jour.