Reims : le surnom humiliant donné au coach Samba Diawara par certains joueurs | OneFootball

Le Stade de Reims est officiellement relégué en Ligue 2 depuis dix jours. Pas une surprise au vu des révélations de l'Equipe sur les tensions en interne. Notamment le manque de respect pour le coach.

La relégation du Stade de Reims en Ligue 2 ne s'explique pas uniquement par des décisions de dirigeants ou des erreurs de recrutement. Elle trouve aussi ses racines dans un vestiaire fracturé, où même le respect envers l'entraîneur a été érodé.

Illustration la plus parlante racontée par l'Equipe : certains joueurs ont affublé Samba Diawara, entraîneur principal par intérim après le limogeage de Luka Elsner, du surnom moqueur et humiliant de « Mou-mou ».

Ce sobriquet, né d’une perception de nonchalance, souligne la déconnexion entre le technicien et une partie de son groupe. Diawara, désigné à contrecœur pour prendre la tête de l'équipe après le départ précipité d’Elsner le 3 février, s’est rapidement attiré critiques et railleries.

Diawara a perdu le respect de son groupe

Incapable d'imposer son autorité ou de ranimer l'esprit combatif de ses joueurs, il a été perçu comme un coach passif, incapable de fédérer ou de rétablir un minimum d’ordre dans une équipe sans âme.

Cette perte de respect, symptomatique d’un mal profond, s’ajoute à une saison en déliquescence, où les tensions internes ont fusé. Les altercations entre Yehvann Diouf et Valentin Atangana, ou encore celle entre ce dernier et Cédric Kipré, ont exposé un vestiaire divisé, livré à lui-même.

Même le dernier leader encore crédible, Teddy Teuma, a fini écarté du groupe, considéré comme un « leader négatif » malgré un but décisif en Coupe de France. Sur le terrain, les résultats ont été à l’image de cette ambiance délétère. Le match nul contre Montpellier (0-0), pourtant déjà relégué, a symbolisé le manque d’envie et d’agressivité. Diawara lui-même a dénoncé une prestation « digne d’un match amical ». Mais sa propre stratégie défensive, un bloc bas en 5-4-1, assumée à contrecœur, n’a jamais convaincu ni transcendé ses joueurs.

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