Rennes : La satisfaction d'Habib Beye après la victoire à Metz | OneFootball

Habib s’est exprimé à la suite de la rencontre du soir entre le Stade Rennais et le FC Metz comptant pour la 14ème journée du championnat de France. Le coach des bretons n'a pas caché sa joie de poursuivre la bonne série du club.

En Ligue 1, le Stade Rennais a su faire l’essentiel ce soir au stade Saint-Symphorien contre le FC Metz avec une victoire 1-0 malgré une dernière demi heure plus que poussive mais offerte par une réalisation pleine de sang-froid de Valentin Rongier. Au sortir de la rencontre, Habib Beye n’a pas cherché à enjoliver le scénario de la rencontre mais s'est tout de même montré heureux du résultat au micro de Ligue 1+ : «Je suis pleinement satisfait car difficile de gagner un match de Ligue 1, après le contenu, et techniquement c'est une autre analyse. Mais il faut se satisfaire par rapport à ce qu'on a vécu il y a quelques semaines. On fait 25 très bonnes premières minutes, mais après on perd un peu le fil. J'avais dit à mes garçons que ce match serait dur. Ils nous ont mis plus de pression, on a perdu un peu en personnalité, rendu trop vite le ballon, on n'a jamais récupéré cette capacité à garder notre pression des 25 premières minutes. On avait travaillé cet aspect de les attirer et couvrir les demi-couloirs, mais techniquement ils ont été meilleurs que nous après les 25 premières».

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Les explications d'Habib Beye

Pour l’entraîneur rennais, l’essentiel est ailleurs : «Le deuxième but aurait libéré, il a fallu qu'on soit solides, beaucoup d'abnégation défensive, pas d'énormes occasions concédées mais beaucoup de frappes de loin. Ce soir le Stade Rennais est quatrième, c'est le plus important, on est très content du résultat. Jacquet ? Il fait un bon match, mais Aït Boudlal, Lilian (Brassier), Franky aussi font un bon match, Al-Tamari aussi qui est un piston réinventé. Jérémy a un énorme potentiel, monte en puissance, devient leader, mais je veux mettre en avant ce qu'on a fait collectivement».

Interrogé sur la fatigue apparente de son groupe en fin de match, Beye a été sincère : «Fraîcheur, autres attaquants ? Effectif restreint, sur la Ligue 1, on n'est que 19 joueurs, donc ça prouve qu'on a fait ce choix, on savait qu'on n'aurait pas de postes doublés sur les attaquants. On donne aussi la chance à un jeune 2008, qui était avec nous. De temps en temps, moins de connexions entre Breel et Lepaul, plus difficile collectivement mais individuellement je suis très satisfait de ce qu'ils ont fait, ce sont les connexions les plus difficiles à créer dans le football. On en a mis quatre à Monaco, et ils ont eu ces connexions». Interrogé sur la pression propre à un banc comme celui du Stade Rennais, Beye refuse le terme. Pour lui, la mission est claire : «Dur d'entraîner Rennes ? Non, immense privilège, mon objectif c'est d'enlever la pression à mon groupe, nous le club on doit la prendre, eux doivent être en sécurité pour s'exprimer, je me suis attaché à les protéger, c'est mon rôle». Et malgré un début de saison mouvementé, l'entraîneur veut savourer l’instant présent : «Il faut se dire que tout va vite dans le football, il y a quelques semaines on était douzièmes, il faut profiter, aujourd'hui je suis très content».

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