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·9 novembre 2025

Rennes - Nantes : la Brigade Loire dissout après la nouvelle bagarre ?

Image de l'article :Rennes - Nantes : la Brigade Loire dissout après la nouvelle bagarre ?

Alors qu'une rixe impressionnante a éclaté entre les supporters de Rennes et de Nantes, la Brigade Loire pourrait bien subir la loi du ministère de l'Intérieur.

Le derby breton dépasse depuis longtemps le cadre du terrain. Dans la nuit de vendredi à samedi, la rivalité historique entre Rennes et Nantes a de nouveau viré à la violence. Alors que les ultras rennais rentraient d’un déplacement à Paris, leur convoi a été pris pour cible par une cinquantaine de membres de la Brigade Loire, le groupe ultra le plus emblématique du FC Nantes.


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Les faits se sont déroulés vers 4 heures du matin, près du Roazhon Park, sur le parking où le RCK (Roazhon Celtic Kop) a son QG. L’affrontement a nécessité l’intervention rapide des forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène. Six supporters nantais ont été interpellés. Si aucun dégât matériel majeur n’a été relevé, plusieurs blessés sont à déplorer des deux côtés.

La fin pour la Brigade Loire ?

Pour les observateurs, cet épisode ressemble à une réplique presque symétrique d’un précédent affrontement en avril dernier, ce sont les Rennais qui avaient fait le voyage la Loire pour provoquer leurs rivaux sur le territoire nantais. Depuis, chaque incident semble nourrir le suivant, dans un engrenage sans fin de représailles.

La rivalité entre les deux camps dépasse depuis longtemps la simple passion du ballon rond. Les arrêtés d’interdiction de déplacement se multiplient, le dernier en date lors du derby du 20 septembre, déjà sous haute tension. Cette nouvelle flambée de violence pourrait coûter cher à la Brigade Loire.

Le ministère de l’Intérieur avait déjà envisagé une dissolution du groupe la saison passée, après plusieurs débordements, notamment face au Havre en novembre 2024. Le retour des incidents pourrait relancer le dossier. Si les enquêteurs parviennent à établir la responsabilité directe de la BL, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez pourrait choisir la fermeté. Et cette fois, la menace de dissolution, jusque-là théorique, pourrait bien devenir réalité, explique le journal l'Équipe.

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