Rennes : presque viré, Habib Beye balance toute la vérité | OneFootball

Habib Beye, que l'on a cru viré à Rennes dans la journée d'hier avant d'être maintenu, a mis les choses au point sur le sujet ce mardi.

Habib Beye a frôlé la mise à l’écart au Stade Rennais. Après la nouvelle défaite à domicile contre Nice dimanche (1-2, 9e journée de Ligue 1), le doute planait sur son avenir. En conférence de presse ce mardi relayée par RMC Sport, l’entraîneur a confirmé que la question de son licenciement « s’est posée par moment » mais qu’elle a été tranchée. « Aujourd’hui, des gens croient encore en ce qu’on veut faire au Stade Rennais », a-t-il déclaré, laissant entendre qu’il avait su convaincre les dirigeants de sa capacité à redresser la barre.

Malgré la pression, Beye affiche une sérénité de façade. « Le plus important, c’est le focus sur ce match à Toulouse. On a la chance de pouvoir remonter très, très vite à cheval et de gagner un match à Toulouse où ce sera un match difficile », insiste-t-il, reconnaissant qu’il y a une obligation de résultat sans pour autant parler d’« ultimatum » dans le sens strict : « Dans le métier que nous faisons, un ultimatum, je ne le vois pas comme ça. »

Beye reconnaît, ça devait s'arrêter

L’ancien capitaine de l’OM, arrivé en janvier pour succéder à Jorge Sampaoli alors que Rennes était 16e, avait déjà redressé l’équipe, terminant la saison précédente à la 12e place et assurant le maintien. Prolongé jusqu’en 2026 avec l’objectif d’une qualification européenne, il navigue désormais dans une période délicate. Le Stade Rennais est actuellement 10e avec onze points après neuf journées, ce qui accentue la pression sur les résultats et le contenu du jeu.

Malgré cette tension, Beye ne cache pas sa passion pour le club et son attachement au projet. « C’est un vrai bonheur d’être entraîneur au Stade Rennais. J’ai la chance d’avoir un propriétaire extraordinaire qui me témoigne un soutien indéfectible depuis mon arrivée », affirme-t-il. Et d’ajouter, de manière franche : « Vous avez tous vu les informations. Ça devait s’arrêter. Ça continue pour une raison très précise. Les dirigeants savent que j’ai l’énergie et les capacités pour faire gagner cette équipe demain. »

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