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·7 octobre 2025

Rodrygo : "Mon transfert au Barça était bouclé mais..."

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Le joueur du Real Madrid a accordé un entretien à Tomas Roncero pour le quotidien AS en ce début de trêve internationale.

Carlo Ancelotti, sélectionneur du Brésil : "On en a parlé mais lui a toujours clairement dit qu'il ne voulait pas manquer de respect au Real Madrid et ne rien faire qui puisse gêner le club. Quand la Fédération, le Real et lui ont trouvé un accord, il nous a transmis sa joie pour ce projet. Il est très enthousiasmé, nous aussi."


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Carlo est l'homme qui peut faire revenir le Brésil au sommet ? "Bien sûr qu'il en est capable. L'objectif est de faire revenir les fans de notre côté. Il a toujours dit qu'il a côtoyé de nombreux joueurs brésiliens dans sa carrière et qu'il appréciait travailler avec nous. Je suis sûr que ça se passera bien."

Il a toujours un maillot du Real de quand il avait 6 ans : "Mon père me l'avait offert après une excursion qu'il a fait avec son équipe en Allemagne. Il me l'a donné et je me suis toujours identifié à cette équipe, ce club, ses conquêtes. Il y avait en plus beaucoup de Brésiliens dans ses rangs. Surtout, c'est quand Cristiano est arrivé. Je dévorais tous les matchs du Real juste pour le voir. Au Brésil, je suis pour Santos mais depuis l'enfance, j'aime le Real Madrid. C'était mon rêve."

Tout était fait avec le Barça : "Avant de signer au Real Madrid, tout était bouclé pour que je signe au Barça, c'est vrai. Mais mon père m'a dit que le Real allait nous appeler et que je devais choisir. Ce fut très facile pour moi. Je savais ce que je voulais. Je n'ai pas douté et je suis ici."

Donc il aurait pu jouer au Barça : "(Rires). J'étais à Santos et j'ai commencé à bien jouer. Le Barça est arrivé et j'ai toujours dit que c'était un grand club, j'ai beaucoup de respect pour ce club. Mais le Real, c'était mon rêve et la décision a été facile à prendre. Je ne pouvais pas attendre davantage le Real."

Il a pratiqué le football en salle : "Ça se ressent beaucoup dans mon jeu, oui. J'aimais jouer sur le parquet. Dans de nombreux matchs, le Real affronte des adversaires avec un bloc bas et la meilleure solution dans les petits espaces, c'est le dribble. Je l'ai apprendre au foot en salle."

Si ça l'a gêné de débuter au Castilla : "Au contraire. Je me souviens de mon premier match à Valdebebas et j'ai marqué un but. Ils m'ont expulsé pour la célébration. Quelle folie ! Je savais qu'il serait compliqué de jouer en équipe première donc ça me semblait bien de commencer au Castilla, de m'habituer et me préparer physiquement. C'était une bonne solution pour moi que d'apprendre à connaître la base du club depuis la Cantera."

Il a marqué après 91 secondes, le jour de ses débuts : "Oui, c'était spécial. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Je n'oublie pas l'appel de Zidane qui me prévient que j'allais jouer mon premier match au Bernabeu. Je ne l'imaginais pas aussi tôt. J'en ai rêvé toute la vie et tu deviens nerveux à l'approche du moment. Je me souviens d'une passe de Casemiro, j'ai bien contrôlé, j'ai fait un dribble et une bonne conclusion. Des débuts parfaits."

Comment est Zidane ? "C'était une personne normale, mais moi il m'impressionnait. Je le regardais et je me disais : "Zidane discute avec moi...". J'avais 18 ans et tout était nouveau pour moi. J'ai tardé un peu à m'habituer et assimiler qu'il était mon entraîneur. Il parlait beaucoup avec moi, j'ai adoré le temps que l'on a passé ensemble au Real Madrid."

Les soirées magiques au Bernabeu : "Je me pose toujours la question et je ne sais pas y répondre. Il est impossible de l'expliquer. On peut seulement ressentir que nous sommes tous ensemble avec les joueurs et les fans. Il n'y a pas de mots pour raisonner ce qui se passe au Bernabeu. On se dit toujours qu'on peut remonter et c'est ça la clé. Ils se passent ensuite des choses magiques qui ne se passent qu'au Bernabeu."

Que s'est-il passé en fin de saison dernière ? "C'est vrai que j'ai traversé un moment très difficile sur le plan personnel. J'ai passé beaucoup de temps sans parler avec mes proches. Personne ne savait ce que je pensais. C'était un moment très difficile, je ne me sentais pas bien physiquement ni mentalement. C'était dur. D'abord Dieu, ma famille puis Carlo Ancelotti m'ont aidé à sortir de tout ça. Carlo m'a énormément aidé. Lui voyait tous les jours que je n'allais pas bien, que je n'étais pas prêt à jouer, que je ne pouvais pas aider l'équipe. Il a vu que je suis une personne et que j'avais véritablement un problème. Il m'a dit : "Reste ici tranquille, tu n'es pas prêt pour jouer en ce moment", je le remerciais et je lui demandais de jouer... mais lui savait que je devais récupérer personnellement avant de récupérer le joueur. Il est important de se sentir bien dans sa tête. Ce fut un moment difficile dans ma vie mais j'ai tout surmonté, je vais bien. Je remercie Carlo, son fils Davide, le staff. Je suis juste heureux aujourd'hui et très motivé pour faire une grande saison."

Ce qui s'est passé cet été : "Chaque été, c'est pareil avec moi. On dit que je vais partir, que j'ai des offres d'autres clubs. Chaque semaine, je partais dans une équipe différente à en croire ce qui sortait publiquement. Bien sûr qu'il y a toujours des offres, je ne vais pas mentir sur ça. Mais j'ai toujours clairement fait comprendre au club que je voulais continuer ici, triompher davantage encore. C'est beaucoup deux Ligues des Champions à mon âge mais j'en veux plus avec ce club. J'ai toujours dit que : "Tant que le Real me veut, je resterai ici". Si le club me dit de chercher un club, ok, mais ça ne s'est pas passé. Le club m'a toujours dit qu'il comptait sur moi. Les gens spéculaient mais je suis resté silencieux. Je savais que j'allais faire la saison avec le Real Madrid. Ça ne m'a pas gêné, je suis tranquille et ici, comme toujours. C'est ma septième saison."

Il joue à gauche : "Quand le coach est arrivé, il m'a appelé pour discuter et il m'a dit : "Je sais que tu aimes jouer à gauche mais je vais avoir besoin de toi aussi dans d'autres positions". Je lui ai dit : "Ok, je suis là pour aider l'équipe". Tout le monde sait que je préfère jouer à gauche et que je suis meilleur dans cette position mais je reste à la disposition de l'équipe pour jouer à droite, dans l'axe, c'est ce que j'ai dit au coach. Il ne me met qu'à gauche et j'aime ma production sur mon temps de jeu. Je fais bien les choses même si évidemment, je veux jouer davantage. Je suis dans un processus d'évolution et je me sens chaque jour meilleur et heureux. Mon rendement s'améliore."

Vous vous imaginez gagner le 26 contre le Barça ? "Chaque joueur qui signe au Real pense à gagner la Champions et marquer un but décisif contre le Barça. J'espère."

Ce qui s'est passé au derby ne doit plus se reproduire : "On est d'accord. Ça ne peut et ne va se répéter, j'en suis sûr. Ce fut un jour horrible pour nous."

Mbappé : "Oui, on s'associe très bien ensemble et il est vraiment bon. J'apprécie jouer avec lui. Il est incroyablement rapide. C'est un phénomène du football et c'est un plaisir de l'avoir dans l'équipe."

Il peut gagner le Ballon d'Or ? "S'il continue ainsi, évidemment. Les titres doivent être importants mais il faut comprendre les critères car parfois ils les appliquent, parfois non."

Que te souhaiter pour 2026 ? "Je veux tout gagner à nouveau avec le Real Madrid, encore une Ligue des Champions. Et, évidemment, je rêve de la Coupe du Monde avec le Brésil."

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