Ronnie Gabriel salue le modèle économique de Richards Bay | OneFootball

Interview

Gabriel ne voit aucun inconvénient à la stratégie commerciale de Bay

Photo: Ronnie Gabriel

Le co-entraîneur de Richards Bay, Ronnie Gabriel, affirme qu'il n'a aucun problème avec le modèle économique du club, qui consiste à développer des talents et à les vendre au plus offrant chaque saison.

Les Natal Rich Boys se sont, en quelque sorte, forgé une réputation d'équipe vendeuse, avec notamment les ventes marquantes de Thabani Dube et Sanele Barns lors des saisons précédentes.

Plus récemment, Bay a facilité le transfert de Yanela Mbuthuma et Nkosikhona Ndaba vers les géants d'Orlando Pirates de Soweto durant l'intersaison.

Bien que ces ventes obligent le club basé au KwaZulu-Natal à se reconstruire chaque année, Gabriel reconnaît que la stratégie du club est d'offrir une chance aux jeunes dans l’optique de réaliser des bénéfices par la suite.

« Concernant la perte de joueurs chaque année, comme Mbuthuma et Ndaba qui évoluent désormais chez les Pirates, ce sont nos protégés et il y en a quelques autres qui jouent désormais en PSL, nous les avons perdus ces dernières années », a-t-il déclaré.

« Mais encore une fois, c’est la stratégie du club : donner leur chance aux jeunes, faire monter les joueurs via la DDC fournie par la ligue, profiter de cette opportunité pour les développer et leur permettre d’évoluer en PSL. »

L’ancien entraîneur d’Uthongathi précise que le club ne bloquera jamais le départ d’un joueur vers une équipe plus grande, car cela contribue également à maintenir le club à flot sur le plan financier.

« Ainsi, la feuille de route du club permet que ce processus ait lieu afin que nous puissions faire progresser les joueurs. Et si certains d’entre eux progressent rapidement et sont assez bons pour les grandes équipes, alors nous ne devons pas leur refuser cette opportunité », ajoute Gabriel.

« Nous devons leur donner la chance d’évoluer et de faire grandir leur carrière également. C’est donc le projet sur lequel nous travaillons actuellement et nous sommes satisfaits des progrès réalisés jusqu’ici. »