Ronwen Williams parle de la qualification des Bafana Bafana pour la Coupe du monde 2026 | OneFootball

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Le chemin vers la Coupe du monde de la FIFA 2026 s’est resserré en une ligne droite sous haute tension pour les Bafana Bafana. Une sanction sévère de la FIFA — une déduction de trois points pour avoir aligné un joueur inéligible — les a brutalement délogés du sommet du groupe C, laissant le Bénin s’emparer de la première place tant convoitée. Désormais à égalité de points mais derrière à la différence de buts, la mission est claire, mais semée d’embûches.

Face à cette adversité, le capitaine Ronwen Williams incarne une équipe déterminée à reprendre en main son destin. Alors qu’ils se préparent à affronter le Zimbabwe dans la fournaise du stade Moses Mabhida de Durban, son message ne relève pas de l’espoir, mais bien de la détermination.

L’équation est simple : la victoire lors des deux dernières rencontres face au Zimbabwe et au Rwanda est impérative. Même si le Bénin peut trébucher contre le redoutable Nigeria ou un Rwanda en pleine renaissance, Williams insiste : le camp sud-africain construit sa stratégie sur l’autonomie, pas sur la supplication.

Sur la mentalité et la confiance de l’équipe

« Nous savons ce qui est en jeu, la fin approche, c’est le moment décisif des qualifications, mais rien ne doit changer, nous devons juste être l’équipe que nous avons été ces deux ou trois dernières années. Nous avons grandi, nous avons été très bons, mais il faut finir sur une bonne note, nous nous sommes fixés des standards élevés. Quand nous avons commencé la campagne pour la Coupe du monde, nous avons dit que nous voulions y être, nous voulions nous qualifier et nous y sommes presque. »

Il écarte toute idée de chercher le salut ailleurs, présentant ce défi comme un test de leur propre détermination et de leur qualité.

Sur la prise en main de leur destin

« C’est entre nos mains et je pense que c’est le plus important : nous n’allons pas chercher de faveurs ni compter sur les autres équipes. Nous voulons faire le travail, c’est l’état d’esprit que tout le groupe partage. Nous avons deux matchs importants, nous savons à quel point ce sera difficile. Ils ne vont pas nous faciliter la tâche, et nous ne nous attendons pas à ce qu’ils le fassent. Quand on voit l’intensité de l’entraînement cette semaine, on comprend que les gars sont déterminés et qu’ils savent à quel point il est crucial pour nous de nous qualifier. »

Même si les confrontations difficiles qui attendent leurs rivaux pourraient tourner à l’avantage des Bafana, l’équipe, sous la houlette de son capitaine, reste résolument centrée sur elle-même. Pour Williams et ses hommes, le seul chemin acceptable vers la Coupe du monde est celui qu’ils se fraient eux-mêmes, une victoire déterminante après l’autre.