Saint-Étienne : Horneland ne cache plus sa colère après la gifle contre le Paris FC | OneFootball

Battue 3-0 par le Paris FC ce vendredi, l’AS Saint-Étienne a livré une prestation inquiétante à deux semaines de la reprise. Eirik Horneland, très remonté, n’a pas mâché ses mots.

Le score est sévère, mais il reflète fidèlement la physionomie du match. Face à un Paris FC efficace et bien en place, l’AS Saint-Étienne a sombré dès la première période. Et pour Eirik Horneland, la coupe est pleine. Ce quatrième match amical devait permettre aux Verts de monter en puissance. Mais à Thonon, ils ont surtout affiché de lourdes carences. Trois buts encaissés en 35 minutes (doublé de Marchetti, but de Kebbal) et une animation offensive inoffensive : le contraste avec les précédents succès contre Carouge et Troyes est brutal.

À l’issue de la rencontre, le technicien norvégien a retenu ses joueurs dans le vestiaire pendant plus de quarante minutes, comme l’a révélé Le Progrès. Interrogé ensuite, il a livré un constat sans appel : "C’est une performance catastrophique, vraiment faible dans tous les aspects du jeu." Horneland a notamment pointé du doigt la difficulté à construire les attaques, un secteur où il attendait des progrès : "On a eu du mal à construire depuis l’arrière. Il va falloir trouver des explications, mais ce n’est pas la meilleure manière de préparer la reprise." L'entraîneur de 50 ans a surtout regretté un manque d'implication globale : "J’ai l’impression qu’on a fait un pas en arrière par rapport au match contre le Servette. Il y a eu un manque de concentration et d’intensité, ce n’est pas acceptable."

Duffus, seul motif de satisfaction

Dans ce naufrage collectif, l’entrée en jeu de Joshua Duffus a été l’un des rares motifs de satisfaction. L’ancien joueur de Watford a montré de l’envie et du mouvement, ce qui n’a pas échappé à son coach : "Joshua a amené beaucoup d’énergie. C’est une bonne chose d’avoir à nouveau un avant-centre." Malgré cette éclaircie, Horneland semble déterminé à réduire les essais à l’approche de la reprise. Il a aligné contre le Paris FC ce qu’il considère comme son "meilleur onze du moment". Le message est clair, l’heure n’est plus aux expérimentations. Dernier test pour les Stéphanois : un déplacement en Italie pour affronter Cagliari samedi prochain. Une ultime opportunité pour corriger le tir avant le grand saut en Ligue 2, prévu le 9 août sur la pelouse de Laval.

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