Sainte-Luce sur son transfert au MHSC : “J’ai un DM, c’est un supporter de Nîmes qui m’insulte” | OneFootball

Théo Sainte-Luce, pour Au cœur du jeu sur TikTok, est revenu sur les négociations avec le Montpellier Hérault lorsqu’il jouait à Nîmes. Alors qu’il avait diverses propositions, l’envie montrée par le MHSC ne l’a pas fait hésiter longtemps sur son avenir. Et cela lui a valu d’être un peu chahuté de l’autre côté du Vidourle.

« Il y a mon agent qui me dit il y a tel club qui est intéressé, des clubs en MLS, des clubs croates, et même des clubs français donc ça flatte ton ego. Tu te dis que c’est top, qu’on est mi-septembre, il y a déjà des clubs intéressés pour la saison d’après, ça sent bon, c’est cool.

Et il y a Montpellier. Je sens de suite qu’il y a une envie qui est beaucoup plus concrète que tous les autres clubs avec qui j’avais des discussions. Ça m’envoie déjà des propositions de contrats que je n’avais eues avec aucun club. Mes agents me demandent ce que je veux faire car si je veux y aller, en janvier je pouvais signer car j’étais libre. Je ne me pose pas de questions, c’est Montpellier. Quand tu es formé à Nîmes, c’est le derby. Je me suis dit que j’avais ma carrière entre les mains. Je jouais en National l’année d’avant, je me retrouve avec une offre d’un club de Ligue 1, je ne peux pas refuser.

L’info ne doit pas sortir. Je préviens mon coach que je me suis engagé avec un club. Il venait d’arriver, c’est Nicolas Usaï, un top coach. Je vais le voir et je lui dis que j’ai signé en Ligue 1. Il me félicite. Il m’a demandé si c’était Strasbourg (rires) et j’ai dit que non, c’était Montpellier. On est fin mars, je suis sur mon téléphone, je vois que j’ai un DM sur Instagram. C’est un supporter de Nîmes qui m’insulte. Je vais sur Twitter et je vois l’information qui est sortie qui dit que je vais signer à Montpellier. On joue contre Guingamp chez nous, deux ballons, trois ballons, et d’un coup je tilte : ‘Pourquoi dès que j’ai le ballon les gens me sifflent ?’ Cela m’a sorti de mon match, il restait vingt cinq minutes à jouer, à la soixante-dixième, le coach m’a fait sortir. C’était par rapport à ça. Après, il a voulu me protéger, il m’a fait moins jouer. »