Le Petit Lillois
·8 juin 2025
« Se sentir chez soi, ça n’a pas de prix » : Thomas Meunier a mis les blessures derrière lui en débarquant au LOSC

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·8 juin 2025
Joueur expérimenté, Thomas Meunier a souvent été en proie aux blessures au cours de sa carrière. Il tente désormais, lui qui évolue au LOSC, de conjuguer ces pépins réguliers au passé.
Une vingtaine de matchs manqués par saison, c’était le lot de Thomas Meunier (33 ans) lors des trois derniers exercices. Ce dernier a toujours été freiné par des blessures (33 en onze ans de carrière) en tout genre, à l’exception (ou presque) de son année passée à Lille. Gêné à trois reprises, mais par de petits pépins, il n’a manqué que cinq rencontres chez les Dogues lors de la saison 2024-2025. Il n’avait jamais comptabilisé aussi peu de forfaits.
Auteur d’une saison pleine, avec 46 matchs (3171 minutes) disputés toutes compétitions confondues, Thomas Meunier avait rarement autant joué dans une saison. Pour trouver le dernier équivalent, à peu de choses près, il faut remonter à l’exercice 2015-2016 (42 rencontres, 3516 minutes) lorsqu’il évoluait encore à Bruges : « J’ai joué dans 46 matchs (en club uniquement), plus que jamais, et je suis encore frais. Contre Brest (10/05), j’ai récemment couru 13,4 kilomètres, un nouveau record du club. À l’exception de deux semaines, je n’ai pas été blessé non plus, alors qu’à Dortmund, j’avais quelque chose tous les mois », commentait ainsi le Belge dans un entretien accordé à la Gazet van Antwerpen.
Mais comment expliquer une telle évolution physique chez Thomas Meunier ? Lui, il semble avoir trouvé l’une des clefs : « J’ai remarqué que mes blessures avaient souvent une cause psychologique. C’était dans les périodes difficiles. Aujourd’hui, nous vivons à nouveau en Belgique. Trabzon (Meunier a joué six mois à Trabzonspor entre Dortmund et Lille, ndlr) était fantastique à bien des égards, mais je n’étais là que parce qu’il n’y avait pas d’écoles internationales. Une autre année sans famille n’était pas une option », avouait-il, désormais plus proche du côté du LOSC.
« Ma femme se sent mieux maintenant, mes enfants aussi, reconnaît-il, après une année dans le Nord. Je parfaits la distance en un clin d’œil, le centre de formation de Lille n’est qu’à une heure de route. Nous avons une vie sociale plus riche qu’avant. Vraiment : se sentir chez soi, ça n’a pas de prix », concluait-il ainsi, confiant à la presse belge que le Domaine de Luchin était, en quelque sorte, sa deuxième maison.