Sept cartons rouges distribués, match totalement dingue en Bolivie | OneFootball

La football Bolivien a assisté impuissant à des scènes surréalistes ce week-end en première division. Lors d’une rencontre entre deux clubs importants dans ce pays, l’arbitre a procédé à pas moins de 7 expulsions après des échauffourées d’une violence peu commune.

C’était une soirée qui devait offrir du grand spectacle en Bolivie. Elle a finalement tourné au cauchemar dans une ambiance délétère. Le duel entre Blooming et Bolívar, deux des clubs les plus populaires du pays, s’est mué en scène de chaos total, éclipsant tout l’aspect sportif du moment, pour laisser place à une bagarre d’une rare violence. Ce week-end, le championnat bolivien a vécu l’un de ses épisodes les plus embarrassants avec en point d’orgue, une pluie de cartons rouge.

Des scènes apocalyptiques entre les deux équipes

Tout a basculé dans les dernières minutes d’un match pourtant équilibré. Une action disputée a mis le feu aux poudres : les esprits se sont échauffés, les joueurs se sont bousculés, puis les coups ont commencé à être distribué. En quelques secondes, la tension a explosé. L’arbitre, impuissant, a fini par sortir sept cartons rouges, quatre pour Blooming et trois pour Bolívar. Une scène surréaliste, qui s’est prolongée jusque dans les tunnels et les vestiaires, où les caméras ont montré de nouveaux affrontements entre les membres des deux équipes.

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L’arbitrage pointé du doigt par les acteurs de la rencontre

Parmi les joueurs expulsés, le Colombien Daniel Cataño, taulier du Bolívar, s’est retrouvé au cœur de la polémique. Accusé d’être l’un des instigateurs de la bagarre, il a tenu à livrer sa version des faits. «L'arbitre n'a rien dit. Il y a eu une bagarre, des prises de balle, mais je n'ai touché aucun adversaire. L'arbitre était emporté par ses émotions ; il ne savait pas comment gérer le match», a confié le milieu de terrain au micro de Bolívar 24/7 Radio. Pour Cataño, la responsabilité de cette bagarre ne repose pas uniquement sur les joueurs. Il a également pointé du doigt les conditions de jeu et l’arbitrage, estimant que ces facteurs ont contribué à enflammer la situation : «Le match s'est déroulé de manière absurde, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps dans le football, avec autant de cartons rouges. C'est une honte.»

La Fédération bolivienne de football a depuis ouvert une enquête. Les images du match et le rapport de l’arbitre seront passés au crible afin de déterminer les sanctions disciplinaires à appliquer. Des suspensions lourdes sont déjà envisagées, ainsi que des amendes pour les deux clubs. Dans le pays, l’affaire a pris une ampleur nationale. Les médias et les observateurs du football bolivien dénoncent une dérive inquiétante et appellent à des mesures exemplaires pour restaurer l’image du championnat. En attendant, Blooming et Bolívar sortent tous deux affaiblis de cet épisode avec des effectifs décimés, mais aussi moralement, après un week-end où l’image du football a clairement été ternie

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