Sergio Ramos : "Si ça ne tenait qu’à moi, il aurait déjà 4 ou 5 Ballons d’Or chez lui" | OneFootball

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·17 juin 2025

Sergio Ramos : "Si ça ne tenait qu’à moi, il aurait déjà 4 ou 5 Ballons d’Or chez lui"

Image de l'article :Sergio Ramos : "Si ça ne tenait qu’à moi, il aurait déjà 4 ou 5 Ballons d’Or chez lui"

À la veille de l’entrée en lice de Monterrey face à l’Inter Milan, Sergio Ramos s’est exprimé sur son état d’esprit, le Real Madrid, Mbappé, le football mexicain et sa vision de cette Coupe du monde des clubs.

La Coupe du monde des clubs a démarré aux États-Unis, et certaines des équipes les plus attendues entrent à peine en scène. C’est le cas de Monterrey, qui affrontera l’Inter Milan dans la nuit de mardi à mercredi à 3h (heure française). Au sein du club mexicain, plusieurs anciens du football européen ont posé leurs valises, à commencer par Sergio Canales, Oliver Torres et surtout Sergio Ramos. L’ancien capitaine du Real Madrid, désormais pilier de Monterrey, s’est exprimé en conférence de presse avant cette première rencontre.


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Avant d’affronter l’Inter, Ramos reste focalisé sur l’objectif : "Ils sont plus favoris que nous, mais on vient pour gagner. Ce genre de tournoi, c’est une opportunité unique (…) Ça me fait très plaisir de jouer cette Coupe du monde. On ne sait jamais quand ce sera la dernière. Les grands joueurs aiment les grands tournois. Concourir avec honneur, c’est le minimum que ce club exige".

À 39 ans, l’Espagnol est toujours aussi motivé par la compétition. "J’ai toujours la même envie que lorsque j’étais jeune", assure-t-il. "Ce nouveau tournoi est sans aucun doute un plus. C’est une vitrine, une occasion de montrer que je suis toujours en forme". Comme toujours, Ramos ne fuit pas la pression. Mieux encore, il la recherche : "La pression fait partie du quotidien. J’ai toujours vécu avec et j’ai toujours aimé ça. C’est là qu’on voit le niveau de chaque joueur."

Interrogé sur le Real Madrid, où il a tout gagné, il déclare : "Le Real est toujours favori dans toutes les compétitions. Par son niveau, ses joueurs, sa mentalité… Et avec Xabi, qui a tout gagné et connaît le club, ils ont une vraie force en plus". Et si les chemins de Monterrey et du Real venaient à se croiser dans ce tournoi ? "Si nous ne les croisons pas, tant mieux. Ça nous évitera des déceptions", sourit-il. "Mais ce serait un plaisir incontestable."

Ramos a aussi été interrogé sur la course au Ballon d’Or. "Pour moi, c'est clair, c'est pour Mbappé. Il a le Pichichi, le Soulier d'Or, mais Madrid n'a pas remporté des titres comme d'autres équipes. Ce sont des récompenses individuelles, mais il y a des joueurs qui ont gagné des championnats, des coupes… Si ça ne tenait qu'à moi, Mbappé aurait déjà quatre ou cinq Ballons d'Or chez lui".

Il évoque alors la chaleur et les horaires décalés aux États-Unis : "On doit s’adapter. La FIFA pense au bien-être des joueurs, et quand c’est une nouvelle compétition, il faut un temps d’ajustement". Concernant son expérience au Mexique, le champion du monde 2010 se montre très positif : "Je ne sais pas mentir, ça se voit sur mon visage. Depuis mon arrivée, on m’a ouvert les portes. J’ai envie de progresser ici".

Il en profite pour parler du football mexicain qui est encore loin de son plein potentiel, selon lui. "Il y a du talent, mais je pense qu’il faut se professionnaliser. Il y a une grande marge de progression pour pouvoir rivaliser avec les clubs européens".

Le défenseur n’a pas manqué de glisser un mot sur Lamine Yamal : "C’est une réalité qui arrive en force. Il bat des records qui ne sont pas normaux pour son âge. Je lui souhaite le meilleur, même s’il est du Barça". Avant d’évoquer un autre prodige, le jeune Mastantuono, tout juste signé par le Real Madrid : "Je ne le suis pas, mais on m’en a parlé. Il a beaucoup de talent. C’est le meilleur endroit pour voir s’il peut devenir une star".

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