Serie A : Quand Fabregas utilise...Henry pour venir en aide à Morata | OneFootball

L’attaquant espagnol est en grande difficulté depuis le début de la saison en Italie. Présent en conférence de presse, son entraineur Cesc Fabregas a joué le jeu de la comparaison avec la légende de l’Equipe de France, un choix très fort que l’ancien international espagnol assume totalement.

À Côme, la situation d’Alvaro Morata fait jaser dans la presse italienne. Toujours à la recherche de son premier but en Serie A depuis son arrivée cet été, l’attaquant espagnol est au centre des critiques et alimente les débats autour de son efficacité. Son entraineur, Cesc Fabregas est monté au créneau pour calmer les ardeurs des observateurs et défendre son joueur.

Morata et Henry, même combat ?

L’ancien milieu de terrain d’Arsenal et du Barça s’est montré très clair en conférence de presse expliquant que le statut de Morata appelait ce genre de réaction disproportionnées : «Malheureusement, il ne marque pas mais c'est le football. Morata fait la une des journaux, c'est un joueur important. C'est ce que je lui dis : le jour où les gens cessent de parler de toi, c'est là que tu dois commencer à t'inquiéter. Cela signifie que plus personne ne s'intéresse à toi et qu'ils t'ont déjà oublié. Alors, du calme.» Pour mieux faire passer son message, Fabregas ose une comparaison assez osée de sa part : «J'ai vu des milliers d'exemples de coéquipiers dans l'histoire du football qui sont restés des mois sans marquer. Henry à Arsenal, une légende absolue du club, n'a pas marqué pendant ses six premiers mois. Il y avait toujours des doutes. Et c'est le meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal. Il y a de très nombreux exemples. Du calme ! »

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La confiance et les buts vont vite revenir selon Fabregas

Pour Fabregas, le problème n’est pas dans l’attitude du joueur ni dans son implication, il détaille son point de vue : «Je peux comprendre toutes les critiques. Mais je serais plus inquiet s'il n'avait pas eu d'occasions de marquer à chaque match. Si vous repensez aux matches contre Gênes, Naples, Cagliari, Bologne, il a eu d'énormes occasions de marquer à chaque fois. Je pense que l'expected goal d'Alvaro est supérieur à 3 ; il devrait déjà avoir marqué 3 ou 4 buts cette saison.» Autrement dit : le danger existe, les situations sont là, le reste n’est qu’une question de confiance. «Ce n'est pas le cas, d'accord. Mais les occasions sont là. À un moment donné, mathématiquement, il va marquer. En ce sens, je ne suis pas inquiet.»

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