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·19 mai 2025

Séville – Real Madrid (0-2) : Ce qu’il faut retenir du match

Image de l'article :Séville – Real Madrid (0-2) : Ce qu’il faut retenir du match

Sur le papier, cette 37e journée de Liga avait tout d’un choc historique. Mais sans enjeu réel pour les deux équipes, l’affiche a rapidement perdu de son éclat. Le Real Madrid, assuré de terminer deuxième derrière le Barça, conclut une saison particulièrement difficile et sans trophée majeur. Séville, de son côté, n’a plus rien à jouer : ni relégable, ni européen, le club andalou termine l’exercice dans l’indifférence.

Une partie des supporters sévillans a d’ailleurs boycotté la première période pour exprimer leur colère face à la saison ratée, plongeant l’ambiance dans une torpeur pesante. Réduits à dix dès la 12e minute après l’expulsion de Loïc Badé, puis à neuf juste après la pause suite au rouge d’Isaac Romero (46e), les Andalous ont fini par céder. Le Real Madrid s’est contenté du strict minimum mais a enfin remporté un match par plus d’un but d’écart, une première depuis le 23 février.


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Un succès sans saveur pour le Real Madrid, reflet d’une fin de saison à oublier, mais qui livre quelques enseignements pour la suite.

Un match soporifique du Real Madrid, entre attitudes déplorables et performances ratées

Que ce fut laborieux pour les hommes de Carlo Ancelotti. Face à une équipe de Séville réduite à dix dès la 12e minute, puis à neuf juste après la pause, le Real Madrid n’a jamais réellement su imposer son jeu. Cette rencontre, pourtant largement à leur portée, encore plus en supériorité numérique, a une fois de plus mis en lumière les carences d’un collectif sans inspiration, incapable de créer du danger face à une opposition pourtant affaiblie.

Symbolique d’une saison à oublier, ce match a souligné l’incapacité chronique de l’équipe à développer un jeu cohérent, fluide et tranchant. Les phases offensives ont manqué de vitesse, d’idées, et surtout d’intensité.

Dans ce contexte brouillon, certaines attitudes ont particulièrement déçu. L’implication défensive de certains a laissé à désirer, tandis que plusieurs joueurs semblaient traîner leur ennui sur le terrain, à l’image d’un groupe mentalement à bout de souffle. Manque d’agressivité dans les duels, transmissions lentes, gestes d’humeur : ce Real Madrid a donné l’image d’une équipe déjà en vacances, loin de l’exigence attendue à ce niveau.

  1. À lire aussi : Huijsen, une recrue du Real Madrid qui en appelle d’autres

Kylian Mbappé n’en finit plus de marquer

Une fois de plus, Kylian Mbappé a fait la différence. Dans un match où son jeu a parfois semblé trop individualiste, l’attaquant français a tout de même inscrit le but de la victoire pour le Real Madrid. Un but précieux, qui masque une prestation mitigée mais qui confirme surtout une dynamique irrésistible.

Il s’agit de son 7e match consécutif avec au moins un but, portant son total à 29 réalisations en Liga et 41 toutes compétitions confondues. Des chiffres impressionnants pour sa première saison sous le maillot merengue.

Avec ce nouveau but, Mbappé se rapproche à une unité du Soulier d’Or européen, toujours dominé par Viktor Gyökeres. Une récompense individuelle qu’il n’a encore jamais remportée dans sa carrière. Le dernier match de championnat face à la Real Sociedad sera donc crucial : l’occasion pour l’ancien Parisien d’atteindre la barre symbolique des 30 buts en Liga, et pourquoi pas, de décrocher enfin ce trophée tant convoité.

Des performances contrastées chez les jeunes joueurs

Dans une fin de saison sans véritable enjeu, l’une des rares sources d’intérêt reste l’observation des jeunes éléments, profitant du temps de jeu libéré par les nombreuses blessures. Pourtant, tous n’ont pas su saisir leur chance.

C’est notamment le cas d’Endrick, une nouvelle fois décevant. Déjà en difficulté face à Majorque, le Brésilien a livré une prestation timide, confirmant les doutes qui entourent son adaptation et sa capacité à s’imposer rapidement à Madrid. Attendu comme un phénomène, il peine à justifier l’engouement suscité autour de lui.

Jacobo Ramón, titularisé en défense, a également souffert. En difficulté dans ses interventions, souvent mal positionné, il s’est mis en danger à plusieurs reprises. Une copie bien terne.

À l’inverse, les entrants issus de la Castilla ont apporté une belle énergie. Víctor Muñoz et Gonzalo García se sont particulièrement distingués, avec de l’activité, de l’audace, et même un rôle clé dans le second but madrilène : Muñoz est à l’origine de l’action en avant-dernière passe, tandis que García signe la passe décisive pour Jude Bellingham. Une entrée remarquée, qui contraste avec la prestation plus laborieuse de certains titulaires.

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