Calciomio
·21 septembre 2025
« Si nous avions eu un talent comme Lamine Yamal, nous l’aurions perdu », assure un ancien sélectionneur de l’Equipe d’Italie

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Cesare Prandelli, l’ancien sélectionneur de l’Italie, livre un constat sans appel sur l’état actuel de la formation des jeunes footballeurs dans son pays. Dans un entretien accordé au Corriere della Sera, il dénonce une approche trop rigide et étouffante : « Si nous avions eu un talent comme Lamine Yamal dans nos équipes de jeunes, nous l’aurions perdu. Nos entraîneurs lui auraient enlevé la joie de jouer, en l’abrutissant de schémas, de diagonales, d’occupation des espaces et d’attaques placées ».
À 67 ans, Prandelli parle avec lucidité mais aussi avec une pointe de mélancolie. Selon lui, les écoles de football italiennes ont pris depuis trop longtemps une mauvaise direction : « Inculquer à des enfants de 8, 9 ou 10 ans les fondamentaux d’un professionnel, c’est une folie ». Pour l’ancien coach de la Fiorentina, l’essentiel est ailleurs : redonner au jeu son caractère ludique et spontané.
Aux côtés du président de la Fédération italienne, Gabriele Gravina, Prandelli prépare un projet destiné aux écoles de football. Sa vision est claire : « À des moins de 14 ans, on ne peut pas parler de faux neuf, de pressing ou de systèmes. Il faut absolument leur rendre le plaisir de jouer. Et si un gamin veut dribbler, qu’il le fasse ! Les règles et les schémas viendront plus tard ».
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