« Soit tu valorises ton transfert, soit tu donnes raison à ton entraîneur, au moins tu es irréprochable » – Kevin Diaz (After Foot) | OneFootball

Hier, une scène inhabituelle a retenu l’attention des supporters du FC Nantes. Après la défaite des Canaris face au PSG lors de la première journée de Ligue 1, l’attaquant Mathis Abline, 22 ans, a été convoqué par l’entraîneur Louis Castro pour un débriefing individuel… en plein vestiaire.

Selon les informations rapportées dans l’émission Génération After sur RMC, l’échange a duré une dizaine de minutes et s’est appuyé sur des images du match. L’objectif ? Reprocher au jeune attaquant plusieurs manquements, notamment dans son implication défensive et son état d’esprit sur le terrain.

L’exigence du coach

Kevin Diaz, chroniqueur de l’émission, a insisté sur l’importance pour un joueur aspirant au très haut niveau de rester pleinement investi, même lorsqu’il souhaite quitter son club : « Si tu es convoqué et que tu décides de rentrer, il faut aider ton équipe et montrer tes qualités. Soit tu valorises ton transfert, soit tu donnes raison à ton entraîneur, au moins tu es irréprochable. »

Selon lui, le geste de Castro relève d’un rôle d’encadrement classique : rappeler à l’ordre un joueur pour le bien de l’équipe, du club et de sa carrière personnelle. La forme, parfois perçue comme une humiliation par certains, n’est selon les chroniqueurs pas à considérer comme telle. Il s’agissait plutôt d’un recadrage factuel, avec des images à l’appui.

La pression d’un transfert

L’épisode intervient alors que Mathis Abline serait dans une situation de transfert délicate. Les chroniqueurs ont souligné la complexité pour un jeune joueur de gérer son ambition de départ tout en restant professionnel sur le terrain. « Il faut qu’il fasse preuve d’un état d’esprit irréprochable », a insisté Kevin.

Le rôle du club dans ce contexte est également souligné : protéger ses intérêts tout en maintenant une discipline interne, même lorsqu’un joueur souhaite partir. La notion de priorité collective prime sur l’individualité, selon l’avis des intervenants.