Souleymane Diawara : “J’étais même un peu surpris, je me suis dit ‘C’est un piège, il se fout de moi’. Quel entraîneur va te dire de sortir ? Je l’ai suivi à la lettre” | OneFootball

“Ce n’est pas le style d’entraîneur qui veut changer le joueur. C’est vrai qu’en arrivant à Bordeaux je me suis dit que j’allais changer mon style de vie par rapport à comment je vivais avant. Mais lui, il a compris direct que ce n’était pas moi. J’avais besoin d’avoir le style que j’avais avant, il me l’a bien fait comprendre. Je te jure qu’à partir de ce moment, c’est là que je me suis lâché et que je suis redevenu moi-même. On a fait ce qu’on avait à faire ensemble à Bordeaux. S’il était d’une grande sensibilité ? Ah sur ce domaine-là, comme je le dis souvent, je n’ai jamais connu un entraîneur ou un manager comme Jean-Louis Gasset, qui savait aller chercher ce dont le joueur avait besoin. Il savait que j’avais besoin de sortir un peu. Je ne connais pas un entraîneur qui va venir te voir et qui va te dire ‘Souley, sors !’ J’étais même un peu surpris, je me suis dit ‘C’est un piège, il se fout de moi’. Quel entraîneur va te dire de sortir ? Je l’ai suivi à la lettre. Quand il m’a dit de sortir, je suis sorti (rires). Il m’a dit que j’avais besoin de ça, que je n’avais pas besoin de dormir à 20h, de manger des haricots, des champignons. Il a compris. Avec chaque joueur il allait chercher ce dont il avait besoin, pour lui transmettre. A partir de là on se lâche et ça y est.”

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