Souleymane Diawara : « Tu es dégoûté, tu salis ton image, vis-à-vis du club, de ta famille, des sponsors qui coupent tout… Il m’a niqué un peu la vie quand même… » | OneFootball

« Le mec avait 27 chefs d’accusation, escroquerie, port d’arme, agression sur personnes âgées…. Et c’est lui qui a porté plainte, c’était lui la victime… Soi-disant que mon frère est monté avec ses potes, et ils l’ont tabassé chez lui… La juge a cru ça… Ils ne l’ont pas tapé. Après, il y a eu une enquête, il y avait un gendarme qui, dans son rapport, a décrit tout ça, et ce n’était pas cohérent du tout. Quand on a fait la confrontation au Tribunal, ils ont vu qu’il n’a raconté que de la merde… Mais j’avais fait trois mois de prison. Tu es dégoûté, tu salis ton image, vis-à-vis du club, de ta famille, des sponsors qui coupent tout… Il m’a niqué un peu la vie quand même. Mais j’ai la santé, donc ça va ».

« C’était les conditions d’un prisonnier, je n’étais pas en VIP… Après, je suis tombé à Marseille, aux Baumettes, et j’ai eu la chance d’avoir des gardiens qui étaient, la plupart, des supporters… Donc je pouvais aller prendre la douche tous les jours… A la base, je suis casanier, donc là j’avais mon petit programme télé, j’étais tout seul dans ma cellule, c’était propre, je n’étais pas mélangé avec tout le monde… Mais voilà, ça reste la prison. Il n’y a pas de passe-droits, rien du tout. Cela fait partie des points noirs de ma carrière… Après, comme ils disent, je n’aurais pas dû faire ma justice tout seul… Le fait d’avoir demandé de l’oseille, c’est de l’extorsion. Si demain, quelqu’un te doit de l’oseille et que tu vas lui demander, c’est de l’extorsion… Ce n’est pas à toi de demander. Moi, je n’avais pas demandé de reconnaissance dettes, etc… A la base, c’était quelqu’un que j’aimais beaucoup, j’aimais bien sa fille qui était super gentille, elle m’appelait ‘tonton Souley’, donc je ne suis pas rentré dans ce délire-là… Mais bon… ».

À propos de Publisher