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·24 octobre 2024

Stade rennais - Le Havre / Stéphan : « Il faut qu’on arrive à libérer les énergies »

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Deux jours avant la réception du Havre au Roazhon Park, Julien Stéphan s'est présenté en conférence de presse. Extraits. Semaine après Brest : C'est une semaine courte et (…)

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Deux jours avant la réception du Havre au Roazhon Park, Julien Stéphan s’est présenté en conférence de presse. Extraits.


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Semaine après Brest : C’est une semaine courte et ce n’est pas plus mal de pouvoir enchainer vite pour nous. Avec une analyse et projection sur le match. Des questions à se poser en permanence, des améliorations à trouver. Le match de Brest pendant une heure a été insuffisant voire très insuffisant sur le plan collectif. Il y a nécessairement des ajustements à trouver.

Changement de système : Au coup de sifflet final je savais déjà ce que je voulais faire pour le match d’après. Mais je ne pouvais pas vous le dire tout de suite. Vous aurez la réponse vendredi, je ne vais pas vous le dire. On analyse, après on ne réfléchit pas match par match. On avait vu certaines évolutions pas encore suffisantes sur la 2e mi-temps de Monaco. Là ça a été pénible pendant une heure. C’est le premier match où on va avoir à disposition tous les profils de l’effectif. Je pense notamment à Jota et Gomez qui pourraient être en capacité de débuter. Ça nourrit aussi la réflexion.

Défense à 4 : Ce qui est évident c’est que je sais déjà comment et avec qui on va jouer vendredi, je l’ai déjà dans la tête. Les infos doivent rester entre nous, dans le vestiaire, jusque vendredi soir.

Seidu : C’est notre meilleur défenseur depuis le début de saison. Il a sa polyvalence pour lui. C’est une force pour nous, absolument pas un problème. C’est une chance et il a montré à maintes reprises qu’il est capable de s’adapter sans difficultés.

Point de rupture à Brest : C’est sûr qu’on doit faire autre chose que ce qu’on a fait pendant une heure. (…) Ce qui m’a marqué c’est la différence entre la première heure et la dernière demi-heure. Le discours n’avait pas changé. On a beaucoup insisté sur la nécessité d’être entreprenant. On n’a pas réussi à le faire pendant une heure, après c’est aussi une dynamique de match, avec une fin de rencontre. C’est l’histoire d’un match.

Prise de risque : J’ai dit aux joueurs qu’il faut qu’on arrive à libérer les énergies. Ça veut dire ce que ça veut dire. Vous verrez vendredi. Je comprends tout depuis longtemps. C’est la première fois qu’on va avoir tout l’effectif. Quand tu n’as pas d’ailiers, c’est plus difficile de jouer en 4-2-3-1 ou 4-3-3. Là ils seront disponibles. Je choisirai si je les utilise ou pas, mais si je ne les utilise pas ce sera mon choix, et pas par défaut.

Joueurs en difficulté : Ça passe par beaucoup de communication, d’entretiens. C’est important de maintenir la confiance. Avec des échanges.

Ahamada / James : Dans un milieu à deux, les options d’utilisation sont plus restreintes. Si j’ai pris ces options là, c’est qu’elles me semblaient être les plus appropriées dans le temps où on était. Les cartes peuvent redistribuées, on peut repositionner aussi certains joueurs. Ahamada ? Il bosse, il est arrivé avec du retard. C’est dur quand tu n’as pas fait de préparation comme il faut de récupérer sur le plan athlétique. Il est plein de bonne volonté, il s’accroche, il travaille. Son heure viendra sûrement à un moment donné. Pour l’instant ce n’était pas encore le cas.

Moment déterminant : Je ne veux pas parler de moi car ce n’est pas le sujet, pas opportun. Puis surtout, ce n’est pas l’enjeu de ce match. L’enjeu du match, c’est de gagner pour bonifier le point pris à Brest. Il a été arraché par les joueurs, par de la volonté, par des changements d’attitude, de système, de dynamique de match. Il faut le bonifier pour enclencher quelque chose car je pense que ce groupe a vraiment besoin de partager une expérience positive pour que ça puisse générer de la confiance et qu’ils puissent enchainer derrière.

Rumeur Igor Tudor : Ça me dérange de parler de moi en ce moment et de vous dire ce que je ressens. Ce n’est pas l’objectif. On a perdu un match amical sur la préparation, à Guingamp et le lendemain on m’avait envoyé Pioli (un article sur un intérêt du SRFC pour Stefano Pioli, ndlr). Dès la première défaite au mois de juillet. Ça montrait déjà le cadre et le contexte. Ce n’était pas une surprise, je m’y étais préparé et finalement ça se poursuit. Il faut que je le saisisse comme une opportunité justement, excusez-moi l’expression, de faire fermer des bouches et d’avancer. Voilà, c’est tout. C’est juste cette motivation là. Après moi je reste moi-même. Je ne montre rien, et je dois rester surtout focalisé sur ma tâche, emmener ce groupe, le développer, faire des choix, l’orienter, et qu’on puisse avoir des résultats. Après, quand il n’y a pas de résultats, ou pas ceux espérés, qu’il y a des attentes très fortes, on connait ce métier et on sait que le premier fragilisé c’est l’entraineur. C’est la règle. Je n’ai pas de sentiment particulier par rapport à ça. Je le vis de manière je pense assez sereine et apaisée. Je me focalise sur mon groupe, le travail. Il y a une très très forte détermination de ne pas lâcher, de lutter contre des vents contraires, des oui-dires. Je ne sais pas si c’est vrai, je ne le maitrise pas. Ce que je vais maitriser c’est mon comportement avec le groupe, avec les joueurs et mon attitude personnelle par rapport à ça, qui doit être de garder de la sérénité, en étant en responsabilité.

Ses rapports avec les actionnaires : Ce n’est pas à moi d’évoquer ça. Ce que j’attends, c’est qu’on respecte le travail qu’on fait, et qu’on soit avec nous en accompagnant les choses. Après les décisions on ne les prend pas. Ce n’est pas mon job ça. Il faut qu’on échange tous ensemble, il y a un nouveau président, il faut qu’on apprenne à se connaitre, voir ce qu’on peut faire pour améliorer la performance de tout le monde. C’est uniquement ça l’objectif. Le reste c’est le terrain, l’entrainement, les matchs, les points.

Effectif bouleversé : On n’a pas le temps, on n’attend pas de savoir si ce sont des joueurs qui peuvent être utilisés tout de suite ou non. Comment on construit les choses. Tout ça n’est pas considéré par l’environnement extérieur. On sait que parfois il peut emmener tout le monde. C’est pour ça qu’il faut rester tranquille et se concentrer sur ce qu’on peut maitriser.

Le Havre : C’est une équipe qui a chuté lourdement à domicile. Dans ces cas là tu as toujours envie de rebondir. Ça dépendra de quelle dynamique on mettra dans ce match. Parfois ils débutent à 5, parfois à 4, et pendant le match. On ne peut pas trop le prévoir. Il faut davantage se concentrer sur nous, ce qu’on va faire.

Soutien du public : C’est un des enjeux du moment, c’est clair. Le groupe aura besoin du soutien du public, il faudra le mériter aussi, par ce qui sera produit, engagé. Il a toujours été là et à nous de faire en sorte qu’il continue de nous engager dans cette période moins faste.

Réaction d’orgueil : Je ne suis pas sûr que l’orgueil il soit bien de le place vis-à-vis d’un environnement extérieur. Je préfèrerais qu’on le place vis-à-vis de performances et de résultats. Sur un environnement extérieur, je pense qu’on ne touche pas forcément les bonnes personnes. Autant aller le faire sur nos performances et nos résultats.

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