Strasbourg : situation toujours tendue entre la direction et certains supporters | OneFootball

Lors du dernier match de Ligue 1 contre Angers (5-0), les ultras strasbourgeois des UB90 ont dénoncé la censure d’une banderole demandant le départ des actionnaires BlueCo.

Alors que l'on pensait que la hache de guerre était enterrée après le succès européen contre Bratislava (1-2) et une 3e place en Ligue 1 après la victoire éclatante 5-0 contre Angers lors de la dernière journée, le conflit qui oppose la direction strasbourgeoise et ses ultras n'est pas encore fini. Le groupe Ultra Boys 90 a dénoncé l’arrachement d’une banderole affichée dans le stade (lors du match contre Angers) pour demander le départ des actionnaires BlueCo et rappeler leur opposition à la multipropriété (BlueCo détenant également Chelsea).

"Nous sommes ouverts au dialogue… et vous ?"

Sur le X du groupe, une vidéo montre que la banderole a pu entrer dans le stade en passant les services de sécurité sans problème, mais qu'une fois dans le stade, le service d'ordre est intervenu pour la retirer.

Sans mettre en cause les agents qui sont venus retirer cette banderole, le groupe, dans son message, s'en prend à la direction de Strasbourg : "C’est aux donneurs d’ordre de motiver leurs choix. La bâche “BlueCo out” a passé le contrôle de sécurité à l’entrée du stade, conformément aux mesures établies par le club, au même titre que notre banderole du soir annoncée dans notre communiqué. Nous rappelons que cette bâche relève de la liberté d’expression : elle respectait les CGV et le règlement intérieur, et a été déployée de manière calme, pacifique et respectueuse, sans provocation."

Au cours de cette même rencontre, un autre message a été déployé sans subir le même sort que celui contre BlueCo : "Direction : non à la répression ! Nous sommes ouverts au dialogue… et vous ?". La colère des ultras strasbourgeois a pris de l’ampleur mi-septembre après l’annonce du transfert du capitaine Emanuel Emegha pour la saison prochaine à Chelsea. Très remonté, le club avait mis en place une série de sanctions comme l’interdiction d’accès à la pelouse, le retour de stadiers dans le kop, mais aussi la validation des messages revendicatifs. La situation n'est pas à l’apaisement du côté de la Meinau et le prochain match à domicile contre Jagiellonia (Pologne) en Ligue Conférence (23 octobre, 18h45) sera scruté par la direction.

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