Strasbourg - Stade rennais : Bourigeaud, les choses sont dites | OneFootball

Alors que la deuxième journée de Ligue 1 se profile pour le Stade rennais, elle est surtout déjà marquée par le départ annoncé de Benjamin Bourigeaud, après sept années passées (…)

Il est finalement là, ce moment. Après 7 ans au club, Benjamin Bourigeaud va quitter le Stade rennais. Le numéro 14 ne sera pas dans le groupe pour affronter Strasbourg, et a donc conclu son aventure rennaise comme il l’avait commencé, contre Lyon, par un coup franc. À l’image de l’ambassadeur de cette formule, il faut se dire les choses : c’est loin d’être un départ comme les autres.

Ce sera le 14ème de cet été hivernal pour des supporters rennais ayant déjà perdu Martin Terrier et Désiré Doué au rang des chouchous. Il pleut toujours dehors, et c’est raccord lorsque l’on parle d’un joueur d’une toute autre dimension pour le public rennais. La victoire contre Lyon l’a encore prouvé, le Roazhon Park se transcende lorsqu’il est question de Bourigeaud. L’annonce de son départ le confirme sur les réseaux sociaux, c’est plus qu’une page qui se tourne pour un Stade rennais en complète métamorphose.

Il s’en passe des choses en 7 ans. Nul ne sait vraiment si pour atteindre l’âge de raison il vous faut jouer 311 matchs, inscrire 66 buts, délivrer 63 passes décisives pour finalement être décisif tous les 2,4 matchs. Benjamin Bourigeaud l’a fait, et a au passage remporté le premier titre du club depuis 48 ans, marqué un but mémorable lors d’une rencontre qui l’est tout autant, contribué à écrire les plus belles pages de l’histoire européenne du club, et évolué dans un onze 2021-2022 qui aura marqué par son jeu.

Rennes joue ce dimanche son deuxième match de la saison, mais ce matin pour beaucoup, ce n’est le début de rien, c’est la fin d’un tout. D’une époque, d’une ère, presque d’une génération. Il faut se dire les choses, Benjamin Bourigeaud ne jouera plus au Stade Rennais.

Un départ, c’est toujours douloureux, surtout quand la nouvelle destination ne fait pas l’unanimité. Mais après l’émoi et la déception, légitimes et logiques, restent toujours les souvenirs. Ceux qui durent, et ne s’effacent pas. Immuables, définitifs, indestructibles. C’est probablement comme ça, souvent, que s’écrivent les légendes.