Surprise choquante : Broos ne croit pas vraiment aux chances de Bafana Bafana de jouer les trouble-fête lors de la Coupe du monde 2026 ! | OneFootball

Le Belge nourrit quelques doutes.

Le parcours qui attend les Bafana Bafana d'Afrique du Sud à la Coupe du monde de la FIFA 2026 s'annonce redoutable, une réalité que l'entraîneur Hugo Broos a reconnue avec une lucidité sans détour après le tirage au sort du groupe A. Opposés aux co-organisateurs mexicains, à la Corée du Sud et à un probable cador issu des barrages UEFA — très probablement le Danemark —, les champions d'Afrique 1996 font face à un défi colossal.

Broos a décortiqué les obstacles sans se bercer d'illusions, en commençant par une affiche d'ouverture redoutable. « Ce n'est pas un tirage facile. D'abord, il faut jouer le premier match du tournoi contre le Mexique au stade Azteca, un match à domicile pour le Mexique, donc ce sera très difficile pour nous », a-t-il déclaré, affichant d'entrée un ton pragmatique.

Sa première réaction au tirage contenait une lueur d'espoir vite éteinte. « J'étais content avec le Mexique et la Corée du Sud, et j'espérais que le dernier serait différent. Maintenant, nous aurons probablement aussi le Danemark dans notre groupe », a-t-il reconnu, conscient de devoir affronter deux géants du football mondial.

Cette composition pousse Broos à évaluer sans détour les chances traditionnelles de qualification. « Donc nous avons, avec le Mexique et le Danemark, deux très grosses équipes. Ce sera difficile pour nous de finir premiers ou deuxièmes. »

Pourtant, son attention s'est rapidement tournée vers une nouvelle lueur d'espoir introduite par le format élargi du tournoi. « Mais d'un autre côté, avec la nouvelle Coupe du monde, les huit meilleurs troisièmes peuvent passer. Il faut donc se concentrer là-dessus, et peut-être pourrons-nous faire partie des meilleurs troisièmes. »

Pour un groupe largement composé de talents issus de la Betway Premiership depuis l'arrivée de Broos en 2021, la Coupe du monde représente une expérience d'apprentissage cruciale, bien que particulièrement exigeante. « Je pense que ce sera difficile à la Coupe du monde ; il ne faut pas l'oublier », a-t-il insisté, soulignant la difficulté de la tâche. « Cela aurait été mieux si la dernière équipe de notre groupe avait été une autre. Maintenant, nous avons le Danemark, probablement. »

Il a conclu par une analyse très réaliste du début de campagne, imaginant la pression immédiate qu'une défaite pourrait engendrer. « Nous avons le Mexique pour le premier match ; je ne peux pas dire que nous allons gagner. Ce sera très difficile, donc peut-être que vous perdez le premier match, et ensuite le suivant est déjà un match que vous devez absolument gagner. »