Sylvain Matrisciano : “Willy Sagnol m’a amené avec lui comme couteau suisse à Bordeaux” | OneFootball

« C’était le moment venu de se poser un petit peu, de revenir à Besançon, de redonner à Besançon, à ma ville, à ma région, ce qu’elle m’a apporté ces 30-40 dernières années parce que je suis né à 500 mètres du stade Léo Lagrange ».

« J’ai fait toutes mes classes de joueur à Besançon dans le football professionnel dès l’âge de 17 ans. Et puis, il y a eu le dépôt de bilan en 86 donc je suis parti faire une carrière de footballeur professionnel à travers la France, à Nancy, Lille, Valenciennes. Puis j’ai repris mes études, j’ai passé une licence de management. Je suis reparti après dans le milieu du foot. Après Besançon, je suis parti à Brest, puis Créteil. J’ai fait un grand tournant dans ma carrière parce que j’ai voulu voir les choses un peu différemment, sous un autre angle. J’ai voulu voir ce qui se passait sur le développement personnel, le coaching, et j’étais intervenant pour un certain nombre de structures. Très rapidement, je suis revenu dans le football à la Ligue, puis à Clairefontaine, où j’avais la charge de former des entraineurs professionnels. C’est à ce moment-là que j’ai croisé Zidane, Makélélé, Diomède, et Willy Sagnol. Il m’a amené avec lui comme couteau suisse à Bordeaux, où j’ai été entraineur adjoint pendant deux-trois saisons. Ensuite, j’ai pris encore un autre virage parce que je suis passé directeur du centre de formation du RC Lens pendant trois ans, et quelques passages rapides en tant que directeur du centre de formation de Nancy et de Sochaux ces derniers temps. A 61 ans, je voulais me poser, être un peu plus conseiller, et m’occuper bénévolement de certaines choses du côté de Paris à la Fédé sur des cellules de recherche. Mais aussi parallèlement travailler pour le Racing, leur apporter un soutien, mais également travailler sur d’autres actions à l’étranger et au Moyen-Orient. Me revoilà à Besançon (sourire) ».

« Je suis venu sur un projet 3-6-9 ans, c’est comme ça que je travaille. Je veux qu’on fasse déjà une vraie belle famille de ce club, un club où il fait bon vivre, un club qui a un projet de vie, de jeu, de performance, avec une méthodologie. L’objectif est d’aller dans les prochaines années en National 1, mais je pense que ce sera notre plafond de verre dans un premier temps. Il faut bien construire et la montée ne sera qu’une conséquence de tout le travail qu’on mettra en place ».

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