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·8 septembre 2025
Tchouaméni et Deschamps mettent les point sur les i pour la polémique Dembélé

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·8 septembre 2025
Les blessures de Désiré Doué (milieu/attaquant de 20 ans) et Ousmane Dembélé (attaquant de 28 ans) vendredi dernier lors de la victoire 0-2 contre l’Ukraine ont amené des critiques. Notamment du Paris Saint-Germain, qui a regretté le manque de communication et de prudence. Il y a aussi des supporters en colère et des médias assez dubitatifs. En conférence de presse ce lundi à la veille du match contre l’Islande, Aurélien Tchouaméni (milieu de 25 ans du Real Madrid) et le sélectionneur Didier Deschamps ont répondu. Des propos rapportés par RMC Sport.
« On n’en a pas forcément parlé. On était tous déçus qu’Ousmane et Désiré se soient blessés. S’il y a un risque de blessure, le coach a toujours été conciliant. À Madrid, il y a toujours une bonne communication entre les deux parties. » « Je pense que chacun défend ses intérêts mais à la fin, le joueur donne ses sensations. S’il estime que c’est compliqué, le coach est conciliant, il n’est pas bête. Il peut y avoir des soucis de santé pendant la sélection, ça fait partie du jeu. »
« Il s’est passé ce qu’il s’est passé. Je suis surtout déçu pour Ousmane et Désiré car on perd deux éléments pour le match de demain. On a fait les choses de façon très professionnelle, progressive, comme on le fait pour tous les joueurs, en prenant en compte le ressenti des joueurs. Pour éviter que des questions là-dessus, le PSG n’est pas notre adversaire, même si on a des intérêts divergeant. Le protocole: tous les joueurs sont censés acter leur blessure à Clairefontaine. À partir du moment où ce n’est pas possible, ce n’est pas possible. »
Il est logique que Tchouaméni prenne la défense de son sélectionneur. Cela aurait été terrible pour l’image et l’ambiance qu’il le critique publiquement. Et il y a sans doute du vrai, le staff des Bleus a pu bien communiquer avec le Real Madrid. On sent bien l’idée ici de s’appuyer sur le « ressenti des joueurs ». Ce qui a du sens, mais aussi des limites. Car ils sont souvent poussés par l’envie de jouer et on ne sent pas toujours une blessure venir.
C’est assez clair que faire jouer Dembélé à la pause du match contre l’Ukraine n’était pas prudent. Cela ne signifie pas qu’une blessure était certaine. Mais il était possible d’attendre afin de limiter les risques. Les meilleurs choix n’ont sans doute pas été faits. Sans oublier le message envoyé aux autres joueurs offensifs disponibles et laissés sur le banc alors qu’il y avait un risque pour l’attaquant parisien, incertain toute la semaine. Il semble au moins possible d’envisager une progression.