Téji Savanier, à quelques centimètres | OneFootball

Loin d’être le plus mauvais joueur montpelliérain ce samedi, Téji Savanier a bien failli se muer à nouveau en héros d’un peuple. Quelques centimètres l’en ont empêché.

Sa première mi-temps, à l’image de l’ensemble de l’équipe, a été plutôt discrète. Ses petits travers dans ces cas là se remarquent facilement : on le décèle dans les ballons trop bas au premier poteau sur les coups de pied de coin. Il était néanmoins un gros cran au-dessus des deux autre milieux sur ce premier acte et sera resté jusqu’au bout le seul dépositaire du jeu, ne pouvant pas compter sur Nicolas Pays qui est passé à côté de son match.

Il incarne évidemment l’état d’esprit plus entreprenant avec lequel les pailladins sont revenus des vestiaires : l’emblématique numéro 11 a retrouvé son activité et, comme souvent cette saison, il a été le déclencheur du sursaut. Ne trouvant ni Mendy, pas très désireux de marquer samedi, ni Orakpo, ni Mouanga sur les coups-francs, il a tenté d’accrocher le point du nul lui-même.

A quelques minutes de la fin de la rencontre, une énième faute paloise (cette fois sifflée, on appréciera) en entrée de surface a amené le frisson inévitable dans les tribunes. Malheureusement, Téji Savanier est resté muet sur son activité de prédilection. Nous ne saurons jamais ce qu’il serait advenu du ballon s’il avait trouvé la voie, le gardien palois étant parti du bon côté sur ce que nombreux qualifieraient de presque-penalty pour le maestro de la cité Gély. S’il n’a pas marqué cette fois, le lauréat du joueur du mois de novembre a tout de même hérité de la meilleure note attribuée par la rédaction.