OnzeMondial
·3 novembre 2025
Toulouse – Le Havre : vers une sanction colossale pour Dönnum ?

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·3 novembre 2025

La polémique entoure le geste d'Aron Dönnum, le joueur de Toulouse, envers le Havrais Simon Ebonog hier. Ce qui pourrait entraîner une sanction exemplaire.
Aron Dönnum pourrait être lourdement sanctionné. Le piston du Toulouse FC risque jusqu’à dix matchs de suspension si la commission de discipline de la LFP juge que son geste à l’encontre du Havrais Simon Ebonog revêt un caractère injurieux ou discriminatoire. L’incident, survenu à la 91e minute du match Toulouse – Le Havre (0-0), a pris une ampleur nationale après les accusations du camp havrais, évoquant un acte « humiliant » voire à connotation raciste.
Comme l'explique l'Equipe, la procédure disciplinaire dépend désormais des rapports officiels. Si l’arbitre ou le délégué du match a mentionné le geste, Dönnum sera automatiquement convoqué. Dans le cas contraire, le comité d’éthique, présidé par Frédéric Thiriez, pourrait s’en saisir. Le joueur est d’ores et déjà suspendu pour le prochain déplacement à Lorient en raison d’un cumul d’avertissements, mais une sanction beaucoup plus sévère plane sur lui.
Le geste en question — une main agitée devant le nez d’Ebonog — a immédiatement fait réagir les Havrais. Didier Digard, furieux sur le bord de la touche, a tenté d’alerter le quatrième arbitre, avant d’écoper d’un carton jaune pour « véhémence ». Après la rencontre, l’entraîneur du HAC s’est montré indigné. « Le minimum, c’est une humiliation. Si on en reste là après ce geste, le foot sera sans moi. » Le directeur sportif Mathieu Bodmer a été plus direct. « On a tous vu ce geste et on a tous compris son sens. En 2025, ce n’est pas possible. »
Le Havre Athletic Club a publié un communiqué officiel dénonçant « un geste évoquant des relents… mais qui en est lui-même empreint » et demandant « le respect de son joueur, Simon Ebonog, et de son entraîneur, Didier Digard ». Le club appelle à « une sanction à la hauteur de l’acte ».
Face à ces accusations, Toulouse a immédiatement pris la défense de son joueur, dénonçant « des accusations infondées » et annonçant « se réserver le droit d’engager toute action nécessaire ». Dönnum, lui, assure qu’il n’y avait aucune intention raciste : « Ça n’a rien à voir avec du racisme. Ce n’est pas la première fois que je fais ce geste. Mes partenaires aussi. » Son entraîneur, Carles Martinez Novell, abonde : « Aron est contre le racisme. À Toulouse, nous avons quinze nationalités différentes. » Entre la gravité symbolique du geste et les tensions entre les deux camps, la commission de discipline devra trancher un dossier explosif.
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