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·7 janvier 2020
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Rien ne va plus à Toulouse. Éliminé de la Coupe de France par un club de National 2, la lanterne rouge de Ligue 1 a limogé Antoine Kombouaré après cet échec. Le TFC est en grande difficulté en championnat et file tout droit vers la Ligue 2. Maintenu de justesse ces dernières années dans l'élite, Toulouse compte quatre points de retard sur la 17ème place actuellement détenue par Metz. Olivier Sadran, président du club, a organisé une conférence de presse pour faire le point sur la situation du club et a lancé un appel à ses joueurs.
"J’ai dit aux joueurs que nous étions aujourd’hui en Ligue 2, et que nous avions cinq points de retard sur la Ligue 1. A eux de faire ce qu’il faut pour être en Ligue 1 en mai. (…) J’ai senti beaucoup de peur et de confiance individuelle perdue chez certains joueurs, y compris les plus expérimentés. Dans ces moments là, il faut travailler sur des choses simples, comme bien défendre en premier. J’ai voulu leur faire passer le message de l’espoir, mais celui-ci ne vaut rien sans la volonté commune. Les projets individuels existent forcément mais il faut absolument arriver à les transformer en objectifs collectifs", a indiqué le président de Toulouse.
Olivier Sadran a confirmé la nomination de Denis Zanko, des propos relayés par L'Equipe : "Je vous confirme que Denis a pris l'équipe, qu'il est parti en stage (en Espagne, jusqu'à mercredi) et qu'il est préposé à finir la saison et, je l'espère, au-delà. Il travaille avec le staff précédent. Je n'ai pas connaissance d'adjoints qui ne veulent pas poursuivre. Il ne vous a pas échappé que nous sommes dans une situation catastrophique, sans doute la pire du club depuis son rachat en 2001. Elle n'est pas tout à fait comparable à celle de 2003 (12 points aussi à la trêve) dans l'état d'esprit des joueurs ni dans la façon dont c'est mis en oeuvre".
"Pendant de nombreuses années, nous étions connus comme un club extrêmement stable du point de vue des entraîneurs. Ce n'est plus le cas. C'est une preuve d'échec et de faiblesse. Denis a fait ses preuves, il a ses diplômes, il connaît une bonne partie de l'effectif. Aujourd'hui, il serait bien prétentieux d'être certain que c'est le bon choix. Ce n'est pas un cadeau pour lui et je le remercie de relever le challenge. Mais ça nous paraissait être la solution la plus efficace dans tous les cas de figure", a ajouté le président du TFC.
Enfin, il a appelé au soutien du public : "Il y a le public au sens au sens large [...]. Après, il y a les supporters. On a vraiment besoin d'eux, mais on a aussi besoin que le stade soit un lieu où on puisse venir en toute sécurité. Qu'une frange des supporters ne soit pas satisfaite des résultats, on le comprend. Qu'on puisse demander ma démission, celle de Jean-François (Soucasse), Casanova ou Kombouaré je peux comprendre. Qu'on ait des joueurs si faibles et qu'on pense sauver le club en faisant ça (les incidents de TFC-Reims, le 14 décembre), je n'approuve pas. C'est très difficile pour les joueurs sur le terrain. On est minable, on est 20e et on en a la responsabilité. Je suis vraiment désolé qu'on soit entré dans une période de violence et d'agressivité et que des gens se mettent hors-la-loi. Ce que je vois aujourd'hui me fait penser qu'on peut arriver à des situations assez catastrophiques et je ne veux pas laisser faire".
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