Trois infos sur l'adversaire des Verts | OneFootball

Les Lorrains font de la résistance

L'entame avait été prometteuse. Épatante même si l'on considère le statut de promus des Lorrains. Huit points engrangés en quatre sorties, deux clean-sheets et un succès probant sur la pelouse du Stade Marcel-Tribut à Dunkerque (1-3) : Nancy avait tout du tube de l'été. Et puis soudain, à l'exception d'une victoire ramenée d'Annecy (1-2), la machine s'est enrayée, les revers se sont enchaînés, la magie d'une accession et de la dynamique qu'elle engendre s'est évanouie. Les quatre matches à huis clos disputés au Stade Marcel-Picot, qui a dû attendre le 20 octobre pour enfin accueillir à nouveau du public, ne sont sans doute pas étrangers à cette baisse de régime. Le groupe, drivé par l'inoxydable et emblématique Pablo Correa, demeure ainsi sur quatre échecs lors des

cinq dernières journées, flirtant désormais dangereusement avec la zone rouge, la zone de relégation en National. Un troisième échelon que les Lorrains n'entendent pas retrouver de si tôt après avoir dû longuement batailler pour s'en extirper. Ayant reçu récemment le renfort de Geoffrey Lembet, gardien expérimenté, les Lorrains ont renoué avec le succès à l'occasion de leur entrée en lice en Coupe de France, aux dépens de la modeste formation de Tomblaine (R3), s'imposant sur le score de 5-0. Soyons-en persuadés, l'ASNL vendra chèrement sa peau afin d'éviter les affres d'une descente.

L'homme à suivre : Nicolas Saint-Ruf

Le big boss de l'arrière-garde lorraine. Solide au poste, systématiquement titularisé, impactant dans les duels et notamment dans le jeu aérien, âgé de 33 ans, le Guadeloupéen, passé entre autres par Montpellier et Orléans, est un joueur expérimenté, fiable. Qui sait également se muer en buteur et faire valoir son jeu de tête sur les coups de pied arrêtés ainsi qu'en attestent ses trois réalisations qui font de lui le meilleur goleador nancéien.

Comme la place sur le podium des duels gagnés que l'AS Nancy-Lorraine partage avec le Sporting Club de Bastia. Les Nancéiens ont remporté 53,8% des 753 duels qu'ils ont livrés. Les Stéphanois, pour leur part, occupent le treizième rang avec 46,1% de réussite en la matière, soit 646 duels remportés. Une différence sensible intimement liée, entre autres, à la physionomie des matches et aux temps de possession.