Trois penalties arrêtés par le gladiateur Özer, le LOSC s’offre le scalp de l’AS Rome en Ligue Europa | OneFootball

En déplacement à Rome, l’un des prétendants au titre en Ligue Europa, le LOSC a réalisé une grande performance pour l’emporter (0-1). Berke Özer a notamment repoussé trois penalties frappés coup sur coup.

Habituellement rouge et orange (AS Rome), ou bleue et blanche (Lazio), la capitale italienne qu’est Rome voyait ce jeudi quelques-uns de ses touristes profiter du soleil que l’on n’a plus dans le Nord avec des couleurs distinctes : parfois du rouge et du blanc, parfois du bleu et du noir, et d’autres fois encore du violet. Il s’agissait des 800 supporters lillois ayant fait le déplacement jusqu’en Italie, à près de 1700 kilomètres de leurs terres.

Ce n’est pas avec chaleur, valeur que partagent les Nordistes, que ces derniers ont été accueillis dans l’enceinte du stade olympique de Rome. Hormis les chants entonnés par les Lillois, et quelques sifflets à leur encontre. C’était le calme plat, une cathédrale. La raison ? La Curva Sud avait décidé de mettre ses banderoles à l’envers et de garder le silence pendant les 15 premières minutes de la rencontre. Un signe de contestation vis-à-vis des arrestations de supporters romains survenues à Nice la semaine précédente.

Ouverture islandaise

La sicilienne, la française, la Caro-Kann, la scandinave ou encore celle des 4 cavaliers, les ouvertures sont nombreuses lorsque l’on parle des échecs. Aucune n’est cependant islandaise, ce qui correspond pourtant au mal vécu par les Romains ce jeudi. Ces derniers, peu adroits avec le cuir à l’entame de leur duel avec le LOSC, offraient une opportunité en or aux Lillois. Thomas Meunier pressait suffisamment Kostas Tsimikas pour récupérer le cuir, le filer à Félix Correia qui trouvait Hakon Haraldsson dans l’axe. Ce dernier, en difficulté depuis plusieurs semaines, décochait une frappe en lucarne (6′). C’est l’ouverture du score islandaise.

Bousculée depuis le coup d’envoi, l’AS Rome commençait peu à peu à émerger avec quelques incursions dans la surface lilloise, sans danger. Cette dynamique se poursuivait néanmoins dans la durée, avec un miracle survenu dans la surface lilloise. Thomas Meunier, Chancel Mbemba, Berke Özer, puis Aïssa Mandi sur la ligne contraient, repoussaient ou dégageaient le cuir (35′). C’était bien plus qu’un simple frisson, mais c’était bien le seul pour les Romains au cours du premier acte.

Un triple arrêt dans les livres d’histoire

Le second débutait tambour battant, avec déjà des opportunités lilloises. Celles-ci, qu’elles soient construites, à base phases de transition, qu’elles tentent d’être conclues par Olivier Giroud, Osame Sahraoui, Hamza Igamane, Matias Fernandez-Pardo, étaient bel et bien nombreuses, mais jamais concrétisées. Les Dogues manquaient toujours d’un petit truc en plus pour se mettre à l’abri, et pêchaient à chaque pas qui les rapprochait des cages adverses.

Sur la brèche, il fallait alors compter sur le gladiateur Berke Özer, qui stoppait trois penalties consécutifs (82′, 84′, 85′). Du jamais vu ! L’international français Manu Koné avait bien une dernière opportunité, mais les Dieux avaient choisi leur camp. Le LOSC l’emportait ainsi à Rome (0-1), faisant chuter l’un des favoris de la compétition pour la deuxième journée de Ligue Europa.

AS Rome – LOSC : 0-1 (0-1)

2e journée de Ligue Europa – Jeudi 02 octobre (18h45)

But(s) : Haraldsson (6′) pour le LOSC Avertissement(s) : Verdonk (9′), Bouaddi (61′), Mandi (81′), Berke Özer (90+7′) pour le LOSC

AS Rome : Svilar – Çelik, Hermoso (Mancini 55′), Ndicka – Wesley, El Aynaoui, Cristante (Koné 69′), Tsimikas (Rensch 46′) – Soulé, Ferguson (Dovbyk 78′), Pellegrini (El Shaarawy 56′)

LOSC : Özer – Meunier, Mbemba, Mandi, Verdonk (Perraud 69′) – Bentaleb (André 62′), Bouaddi – Correia, Haraldsson (Fernandez-Pardo 62′), Sahraoui (Mukau 89′) – Giroud (Igamane 62′)