Calciomio
·9 octobre 2025
Trois têtes bien faites : les débutants Cambiaghi, Nicolussi Caviglia et Piccoli racontent leur rêve en Equipe d’Italie

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·9 octobre 2025
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Comme le raconte Il Quotidiano Sportivo, sommes-nous vraiment entre de bonnes mains ? À en juger par les paroles des trois nouveaux venus appelés par Gattuso à Coverciano — Nicolò Cambiaghi, Hans Nicolussi Caviglia et Roberto Piccoli — on peut répondre : entre de bonnes têtes. Ces jeunes talents, convoqués avant les matchs qualificatifs contre l’Estonie et Israël, n’auront sans doute pas un rôle décisif immédiat, mais leur présence est une récompense méritée et une promesse pour l’avenir.
Nicolò Cambiaghi, aujourd’hui joueur du Bologna, semblait destiné à la Nazionale depuis l’enfance : « Mon père et mon grand-père m’avaient emmené au stade pour la finale de Berlin 2006, j’avais cinq ans », se souvient-il. Après une grave blessure, il s’est reconstruit avec patience : « Me concentrer sur la rééducation en étant entouré de l’équipe m’a beaucoup aidé. Maintenant je joue avec continuité. » Pour lui, arriver à ce niveau demande « de surmonter beaucoup d’obstacles, de faire des sacrifices, mais aussi d’avoir un peu de chance ». Il lance un appel au public d’Udine : « Nous avons besoin du soutien du peuple italien pour atteindre nos objectifs. »
À ses côtés, Hans Nicolussi Caviglia, passionné de musique et notamment de Francesco Guccini, exprime un mélange d’orgueil, de culture et de philosophie : « C’est un honneur immense et une grande fierté de venir d’une petite région comme la Vallée d’Aoste et d’avoir réussi à rejoindre l’équipe nationale. » Il compare sa convocation à 2001, L’Odyssée de l’espace, un film où « on traverse des moments très difficiles avant de trouver la lumière pour avancer ». Pour lui, « le sel de la vie, c’est la curiosité et la volonté ». Il s’inspire de Johan Cruyff « pour sa vision révolutionnaire du football » et d’Andrea Pirlo, « le plus grand meneur de jeu de l’histoire italienne ».
Enfin, Roberto Piccoli, désormais à la Fiorentina après un long parcours dans les sélections de jeunes, vit cette étape comme « une immense fierté et une grande satisfaction ». Il veut « garder les pieds sur terre et continuer à travailler pour gagner du temps de jeu ». Son modèle ? « Bobo Vieri. »
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