« Tuer United », Cherki craque et vise le Ballon d'Or ! | OneFootball

Rayan Cherki débute à peine son aventure anglaise mais s'est déjà acclimaté au plaisir du trash-talk. En atteste une déclaration fracassante alors qu'il prépare la Coupe du monde des clubs avec Manchester City.

Rayan Cherki n’a pas encore foulé les pelouses avec Manchester City, mais il est déjà une idole en devenir chez les Citizens. Recruté pour 40 millions d'euros en provenance de l’OL, le Français de 21 ans a immédiatement annoncé la couleur au micro Du Daily Mail. Lors de sa première sortie médiatique depuis le stage de préparation à Boca Raton, en Floride, il a lancé, regard déterminé. « Maintenant j’attends le match pour les tuer. » Entendez : Manchester United. L’ennemi juré. Tout simplement.

« Je n’ai jamais aimé Manchester United, a-t-il confié, ruisselant de sueur après un entraînement sous 32 degrés. Je suis Lyonnais. Et quand ils ont battu Lyon, ça m’a énervé. Je voulais aller à City. Pep m’a parlé, il a été clair. Le système, le club, la ville... tout est fait pour gagner ici. Et moi, je veux tout gagner. »

« Avec City, c’est possible. Regardez Rodri »

Dans la foulée, il dévoile son rêve ultime. « Je veux gagner le Ballon d’Or. Avec City, c’est possible. Regardez Rodri. » Une ambition qui peut sembler démesurée, mais qui colle à l’audace du joueur, auteur de 12 buts et 20 passes décisives la saison dernière avec Lyon. Et d’un but somptueux avec la France en demi-finale de Ligue des Nations, pour sa première sélection.

Son arrivée intervient dans un moment charnière pour Manchester City, orphelin de Kevin De Bruyne, parti à Naples. Mais Cherki le dit lui-même. « Je ne suis pas Kevin De Bruyne. C’est une légende ici. Moi, je suis là pour aider l’équipe à ma manière. » Un respect affirmé, mais pas de complexes. Et il précise. « Pep m’a dit : “Quand tu as le ballon, tu es libre.” Pour moi, c’est ça le football. »

Sur le terrain comme en dehors, Cherki joue franc-jeu. Mais il tient à montrer qu’il a évolué. « J’ai travaillé mon jeu sans ballon, ma discipline, mon efficacité. Je voulais que les gens parlent de mes passes, mes dribbles, pas d’autre chose. »

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