OnzeMondial
·4 septembre 2025
Ukraine - France : Mbappé adoube Deschamps et se lâche sur le calendrier surchargé

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·4 septembre 2025
À la veille du match face à l'Ukraine en éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, Kylian Mbappé était présent en conférence de presse. L'occasion pour lui de lâcher une nouvelle punchline sur le calendrier surchargé.
Lundi, les élèves de France ont fait leur rentrée à l'école et demain, c'est au tour des hommes de Didier Deschamps. Pour lancer leur campagne de qualification à la Coupe du Monde 2026, l'équipe de France se déplace en Pologne pour affronter l'Ukraine dans un des matchs les plus compliqués de la poule.
À la veille de cette affiche, Kylian Mbappé a pris la parole pour évoquer les différents sujets chauds autour de l'actualité des Bleus et ce gros choc à venir. Le capitaine des Bleus a tout d'abord évoqué sa forme actuelle : "Je suis très content de pouvoir recommencer une saison. Je prends ça comme une bénédiction de pouvoir être amené à jouer au plus haut niveau une saison de plus. Je suis arrivé avec beaucoup de détermination, d'envie. Cela commence plutôt bien, ça peut être encore mieux. Avec du travail et de la régularité, ça ira encore mieux. C'est une grande année pour mon club, pour ma sélection, pour moi. Je pense qu'il y a tout pour faire des bonnes choses, mais maintenant il faut les faire. Cela commence dès demain avec les qualifications. C'est important pour aller aux États-Unis. Je me concentre sur chaque match" a-t-il poursuivi. " a-t-il commencé dans des propos rapportés par Le Parisien.
Il est aussi revenu sur les nombreux buts encaissés : "Le système ne m'apporte pas grand chose, je peux jouer dans n'importe quel système (...) Sur les derniers matchs, on a eu une capacité à se créer des occasions, à se montrer dangereux dans les derniers tirs qui est plus importante qu'à l'accoutumée. Après, ça a des risques sur l'équilibre, sur la défense. Il faut trouver le juste équilibre. On a pris trop de buts et on a concédé trop d'occasions los du dernier rassemblement. Cinq buts contre l'Espagne, contre l'Allemagne on aurait pu en prendre trois ou quatre…"
Autre sujet évoqué, le calendrier surchargé et son virus attrapé aux États-Unis : "Je sais pas si on est préparés à jouer une saison à 60 matchs. De mon expérience dans le foot, de mon œil de suiveur avisé, je regarde énormément de matchs, je ne me rappelle pas avoir vu un joueur joueur plus de 60 matchs de haut niveau (...) La saison dernière, il y a un flou total. On a dit que c'était un virus. Est-ce qu'on joue trop ? Ma réflexion a évolué. Il faut juste qu'on ait un peu plus de repos. C'est un débat de sourds. Ce n'est pas une question de matchs mais plutôt de récupération. Je voyais des équipes qui retrouvaient l'entraînement alors qu'on était encore à la Coupe du monde des clubs" a-t-il regretté.
Capitaine depuis près de trois ans, il affirme avoir grandi : "J'ai grandi comme capitaine, j’ai commencé comme novice. J’ai maintenant un peu plus d’expérience, j’essaie d’être fédérateur, impliqué. J’essaie de donner de la liberté à de nouveaux cadres et laisser de la place à chacun de mes coéquipiers. Surtout si on veut aller loin dans les compétitions et notamment la Coupe du monde cet été."
Enfin, il a évoqué Didier Deschamps, qui entame ses derniers mois en tant que sélectionneur. Sans surprise, il l'a totalement encensé : "C’est un monument du football français. Son CV parle pour lui. Ila marqué l’histoire comme joueur puis comme entraîneur. Il a remis l’équipe de France sur le devant de la scène. Il faut lui être éternellement reconnaissant. Sur les deux étoiles qu'on a, il a contribué aux deux. Maintenant c’est sa dernière saison d’après ses dires. On espère qu’il sera content avec la Coupe du monde dans les mains pour finir."
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