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·21 septembre 2025
Un braquage en règle ! Malmenée comme jamais, l'Union s'impose dans la douleur à Genk

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·21 septembre 2025
L'Union Saint-Gilloise s'est imposée 1-2 dans les derniers instants à Genk. Les Bruxellois ont pourtant été poussés dans leurs derniers retranchements en seconde mi-temps.
Tout juste remise de sa victoire historique sur le terrain du PSV en Ligue des Champions, l'Union Saint-Gilloise se déplaçait pour une autre affiche, cette fois du côté de Genk, sous pression suite à la défaite contre Charleroi. Thorsten Fink a pris ses responsabilités en remettant Hyeon-Gyu Oh sur le banc au profit de Jusef Erabi, invité à apporter plus de présence dans le rectangle adverse. De son côté, Sébastien Pocognoli n'a pas réalisé le moindre changement par rapport à l'équipe victorieuse de mardi. Même Raul Florucz, suspendu pour les deux premiers matchs de Ligue des Champions, n'a pas réintégré le onze.
L'Union a poussé le mimétisme jusqu'à reproduire le même début de match qu'à Eindhoven. Mis sous pression par Genk dans les premières minutes comme par le PSV mardi, les visiteurs ont fait preuve d'une efficacité extrême en ouvrant le score via Promise David sur leur première occasion. Cette fois, pas de penalty pour décanter la partie, mais bien un contre fulgurant.
Lancé en profondeur, le Canadien a complètement mangé Matte Smets, fort exposé par le positionnement très haut du Racing. La course du Canadien était surpuissante, sa conclusion irréprochable, 0-1 après dix minutes. Genk a réagi avec deux tentatives de Patrik Hrosovsky, mais Kjell Scherpen s'est par deux fois employé. Genk a continué à pousser, laissant de nouveaux espaces à l'Union.
Les visiteurs ont hérité de quelques situations en contre, notamment sur un centre très dangereux d'Ousseynou Niang et une frappe cadrée d'Anouar Ait El Hadj trop tendre pour surprendre Tobias Lawal. Grandissant dans leur rencontre, les Saint-Gillois ont commencé à prendre le dessus, avec quelques occasions sur phase arrêtée à la clé, comme sur une tête de Zorgane ou une reprise de Fedde Leysen hors-cadre. Malgré la bonne fin de mi-temps de Genk, marquée par un Junya Ito assez déroutant, les deux équipes se quittaient sur ce score de 0-1 au repos.
Bousculé par Thorsten Fink au repos, le Racing a repris très fort. Après une première frappe non-cadrée d'El Ouahdi, Ito a forcé Kjell Scherpen à un premier arrêt digne de ce nom. Ce n'était que partie remise pour l'international nippon : quelques instants plus tard, le meilleur joueur sur la pelouse a fini par égaliser en se montrant plus prompt que la défense visiteuse pour reprendre un ballon de Jarne Steuckers (56e, 1-1).
Acculée, l'Union était au beau milieu de la tempête limbourgeoise et est passé très proche de plier une deuxième fois. Mais cette fois, Scherpen a sorti le grand jeu devant Erabi, premier au ballon sur un nouveau caviar d'Ito et dont la reprise à bout portant avait déjà fait se lever tout le stade. À l'entame du dernier quart d'heure, la CEGEKA Arena a une nouvelle fois rugi mais a encore dû déchanter. Sur une tête de Sattlberger cette fois mal repoussée par Scherpen, Hyeon-Gyu Oh a cru se muer en supersub en poussant le ballon au fond, mais le but a tout de suite été annulé pour une faute offensive.
Dans une fin de match débridée, l'Union a longtemps temporisé pour conserver le point du partage...avant de forcer la victoire dans le temps additionnel. Monté au jeu, Rob Schoofs s'est offert son premier moment fort avec les champions en titre en concluant un dernier contre chirurgical (90+4e, 1-2). L'Union s'impose sur le gong, trois points inespérés vu la deuxième mi-temps très compliquée.
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