Un but annulé qui interroge encore : la DFB a dû clarifier le cas Undav | OneFootball

L’action avait mis le doute dans les tribunes et jusque dans les cabines TV. Le but refusé à Deniz Undav dimanche à Bremen a suscité une véritable vague d’incompréhension. La DFB a dû intervenir pour expliquer pourquoi la technologie semi-automatisée du hors-jeu avait signalé une position illicite. Stuttgart a finalement gagné 4-0 mais la polémique a continué de gonfler.

⚠️ Un but splendide, un drapeau levé et 80 secondes d’attente

À la 23ème minute, Undav avait parfaitement lobé le gardien Mio Backhaus sur une ouverture chirurgicale d’Angelo Stiller. Le VfB pensait ouvrir le score mais le VAR a interrompu la célébration. Après un long visionnage, la réalisation a confirmé un hors-jeu de l’attaquant pour quelques centimètres seulement.

La décision a immédiatement semé le doute. Beaucoup ont eu l’impression qu’Amos Pieper, en retrait, remettait Undav en jeu. D’autres estimaient que les lignes superposées ne permettaient pas de distinguer clairement l’écart avec Karim Coulibaly, qui semblait défendre dans l’axe. Même Sebastian Hoeneß, entraineur du VfB, a reconnu ne rien avoir compris à l’image.

🖥️ La DFB a défendu la SAOT et expliqué la logique du dessin des lignes

Face au flot de questions, la DFB a apporté ses précisions lundi. Selon Alex Feuerherdt, porte-parole de la DFB Schiri GmbH (association des arbitres Allemands), Undav était bien plus proche du but que Pieper et également légèrement devant Coulibaly. La technologie semi-automatisée a détecté l’infraction et l’a transmise au VAR sous forme d’un événement technique.

Il a expliqué que la SAOT générait automatiquement les lignes, croisait les points corporels captés sur 21 repères et distinguait même l’épaule du haut du bras. Le VAR vérifiait ensuite manuellement la cohérence des images, en consultant six frames autour du moment de la passe. La prise de décision finale provenait donc d’une double validation, machine puis humaine.

Feuerherdt a reconnu toutefois que les animations diffusées en télévision restaient perfectibles. Lors d’actions aussi serrées que celle d’Undav, la lisibilité pouvait être limitée et entraîner une confusion légitime chez les spectateurs.

🧊 Une polémique vite éteinte par la performance de Stuttgart

De son côté, Stuttgart n’a pas laissé cette décision troubler sa dynamique. Le VfB avait marqué deux fois avant la pause, puis déroulé jusqu’au 4-0 final. Sebastian Hoeneß a préféré relativiser l’incident, désormais rendu anodin par la large victoire.

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Crédit image : Selim Sudheimer/Getty Images