Un coup à 80 millions, grosse tension entre la Ligue 1 et la LFP face à beIN Sports | OneFootball

Les clubs de Ligue 1 et la Ligue de Football Professionnel

La Ligue 1 pensait avoir trouvé son rythme de croisière avec sa nouvelle plateforme Ligue 1+, lancée l’été dernier. Huit matchs sur neuf, un million d’abonnés déjà séduits, un objectif presque atteint avant même la fin de saison. Sur le papier, tout roule. Sauf qu’un match continue d’échapper à la vitrine maison : l’affiche du samedi après-midi, confiée à beIN Sports contre un chèque de 78,5 millions d’euros.

Un deal qui devait initialement durer, mais qui est en train de virer au bras de fer. Et cette fois, l’enjeu n’est pas seulement sportif : il pourrait bien tourner à une affaire de gros sous, au détriment du diffuseur qatari, comme, le dévoile le journal l'Équipe. Au départ, l’idée de la LFP était claire, rapatrier le fameux neuvième match pour proposer un produit 100 % exclusif sur sa plateforme.

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Un duel à 80 millions d'euros

Un bonus marketing idéal, censé booster encore plus les abonnements. Mais la réalité économique a refroidi les ardeurs : sans ce match, Ligue 1+ cartonne déjà, et surtout lâcher beIN, c’est se priver d’une manne colossale dans une période financièrement fragile. Car dès la saison prochaine, les 85 millions d’euros versés par DAZN en compensation de son retrait anticipé ne seront plus au rendez-vous. Résultat, les clubs pourraient bien préférer garder le chèque qatari plutôt que l’exclusivité.

Problème, si la Ligue et les clubs veulent prolonger l’accord, beIN, lui, n’en veut plus. Selon sa lecture du contrat, la chaîne peut s’arrêter dès la fin de la saison. Pas question de remettre 78,5 millions sur la table pour un match dont elle estime ne plus avoir l’obligation, affirme le journal l'Équipe. Sauf que du côté de LFP Media, la version est tout autre, la Ligue aurait la main, au moins pour une saison supplémentaire, et pourrait donc forcer beIN à diffuser et à payer.

Le scénario parfait pour les clubs, un cauchemar pour le diffuseur. Si la LFP choisit l’option « exclusivité », elle mise sur une montée en gamme de sa plateforme. Si elle préfère le maintien du contrat, c’est près de 80 millions d’euros assurés. Mais cette deuxième option ressemble de plus en plus à une tentative de passage en force contre un diffuseur qui ne veut plus du deal.

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