OnzeMondial
·19 octobre 2025
Un énorme projet de rachat annoncé à Manchester United, Beckham en figure de proue ?

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·19 octobre 2025
Et si David Beckham participait au rachat de Manchester United ? Une hypothèse évoquée par la presse britannique ces dernières heures.
Un nouvel épisode retentissant s’inscrit dans la longue saga de la vente éventuelle de Manchester United. Selon plusieurs médias britanniques, un consortium d’investisseurs basé aux Émirats arabes unis s’intéresserait à l'acquisition du club, estimé à près de 5,7 milliards d'euros. David Beckham, icône de l’équipe et figure mondiale du football, aurait été approché pour devenir ambassadeur de cette possible transaction, et même investi à titre personnel.
Même s’il ne détient pas (encore) la majorité, la famille Glazer conserve le contrôle du club. Le groupe émirati, qui semblerait opérer sous l’égide de l’International Holding Company (IHC), serait déjà en phase de prospection : parmi les figures contactées pour donner du poids à l’offre, Beckham devancerait d’autres légendes comme Eric Cantona et Wayne Rooney.
Si Beckham acceptait, son implication pourrait aller de l’image publique à un investissement en capitaux. La valeur du club a largement évolué : Manchester United est estimé autour de 2,3 milliards d'euros, mais les Glazer exigeraient jusqu’à 5,7 milliards d'euros pour céder leur part majoritaire, d’après les sources.
Dans ce contexte, la présence du « Golden Boy » semble être conçue comme un élément de crédibilité, voire un étendard médiatique pour convaincre les supporters et les partenaires. Pour Beckham, cette perspective pourrait représenter un retour aux sources. Après avoir remporté six titres de Premier League et un triplé avec United, il possède déjà des intérêts dans le football (notamment avec l’Inter Miami CF et le Salford City FC).
Pourtant, il reste prudent : il s’est déjà montré sceptique quant à son rôle, affirmant ne pas avoir été « approché directement » pour faire partie d’une précédente candidature qatarie. Ses déclarations soulignent son attachement à United, mais aussi son exigence quant à la stabilité et aux conditions de la reprise. Plusieurs scénarios possibles : Beckham agit en simple visage public, sans rôle décisionnel concret ; il investit directement dans la transaction, devenant actionnaire minoritaire ; ou il refuse de s’engager, laissant le consortium avancer seul.
Derrière cette manœuvre se jouent trois enjeux majeurs : le contrôle du club, la restructuration de ses finances (les Glazer ayant prélevé plus de 1,2 milliard de livres via dettes, dividendes et frais), et l’acceptation des fans. Le recours à Beckham serait un acte symbolique destiné à redorer l’image d’un club perçu comme en crise.
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