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·18 novembre 2025
Un entraîneur aux États-Unis partage les derniers détails de sa conversation avec Jamie Webber !

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·18 novembre 2025

Un milieu de terrain retraité parle sans détour de son échange avec Webber.

Un entraîneur aux États-Unis partage les derniers détails de sa conversation avec Jamie Webber !
Le parcours du football sud-africain au championnat USL américain, Jamie Webber le connaît mieux que quiconque. Son transfert très médiatisé au FC Tulsa a fait sensation, devenant l’un des mouvements les plus commentés de l’histoire de la ligue. Mais pour chaque joueur qui fait ce saut transcontinental, des défis invisibles se dressent sur la route — une réalité que le milieu de terrain récemment retraité Lebo Moloto maîtrise intimement.
Ayant lui-même emprunté ce même chemin et porté le maillot du FC Tulsa, Moloto est devenu un guide de confiance pour Webber dans ce nouveau pays. Leur connexion a été immédiate. « Il s’en sort bien. Nous nous sommes retrouvés après qu’il soit venu à la maison », a révélé Moloto, soulignant un mentorat forgé en dehors du terrain.
Les conseils de Moloto ne sont pas que tactiques ; ils sont aussi culturels. Il parle avec la sagesse durement acquise de l’expérience, ayant vu de ses propres yeux les pièges dans lesquels tombent souvent les joueurs techniques venus du « pays ». Il a partagé avec Webber un avertissement crucial, né de ses propres débuts difficiles.
« J’ai vu beaucoup de gars galérer, et j’ai moi-même été l’un de ces joueurs », a confié Moloto. « Parce que tu viens de chez toi, là où tout le monde est technique, et tu t’attends à ce que les autres le soient aussi. Tu arrives aux États-Unis et tu découvres que c’est un autre pays où la plupart des joueurs misent tout sur le travail et l’effort. Peu importe si tu es technique ou talentueux. Les autres équipes te font courir partout. »
Cette différence fondamentale de style est la première leçon du soccer américain. Ici, le beau jeu n’est pas toujours synonyme d’esthétisme. Les conseils de Moloto insistent sur l’adaptation et l’abandon des idées préconçues.
« L’un des points que nous avons abordés, c’est l’ajustement au style de jeu aux États-Unis », a-t-il expliqué. « Ce n’est pas toujours joli. Ce n’est pas toujours du jeu en une-deux ou de la possession pendant 90 minutes. »
L’adaptation ne concerne pas seulement l’intensité des adversaires. Il s’agit de s’adapter à la réalité même de la ligue — des terrains parfois inégaux et la nécessité d’une flexibilité tactique. « Tu peux jouer sur synthétique ce week-end, sur gazon le week-end suivant ou sur un terrain de baseball la semaine d’après », a souligné Moloto, décrivant l’aspect imprévisible du décor.
Au final, ses conseils se résument à une leçon de coachabilité, une leçon qu’il a lui-même apprise à la dure. « Alors, comment t’adaptes-tu à ces surfaces ? Comment t’adaptes-tu aux exigences de l’entraîneur ? Parce qu’encore une fois, j’étais l’un de ces joueurs au début qui disaient : ‘Mais c’est comme ça que je fais les choses et c’est comme ça que je vais continuer’. »
Pour Webber, ces conseils semblent déjà porter leurs fruits. Bien installé, il a disputé 28 matchs lors de sa première saison, inscrivant quatre buts et délivrant cinq passes décisives. Désormais, à un pas seulement de la finale de la Conférence Ouest USL 2025, il n’est plus qu’à une marche du titre, prouvant que les transferts les plus précieux ne sont pas toujours les joueurs eux-mêmes, mais la sagesse transmise par ceux qui les ont précédés.









































