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·29 août 2025

Un grand gabarit dans l’axe de la défense à trois ? Pas une obligation absolue pour Pierre Sage

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Loïc Badé, puis Kevin Danso et Juma Bah… Depuis que le RC Lens joue à trois derrière, on est habitué à le voir miser sur des joueurs d’au moins 1m90 pour occuper l’axe du trident. Après le départ de Bah, le Racing a d’ailleurs semblé vouloir remettre ça, en allant chercher Samson Baidoo.

Mais on l’a vu notamment dimanche au Havre, la taille n’offre pas de garantie et Samson Baidoo est resté sur le banc. Avec le retour à droite de Jonathan Gradit, Pierre Sage lui a préféré Malang Sarr, pas un petit gabarit, mais tout de même plus modeste (1m83), pour occuper l’axe.


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« Des vérités que notre football a adoptées, mais que je ne partage pas »

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L’axe d’une défense à trois doit-il forcément être occupée par un joueur au gabarit de tour de contrôle ? Ce n’est pas forcément un facteur essentiel, si l’on se fie aux choix de Pierre Sage. Interrogé par nos soins sur le sujet, il nous a livré sa vision : « C’est comme le fait de mettre un gaucher à droite. On s’autorise de mettre des droitiers à gauche, mais on ne met jamais de gaucher à droite… Ce sont des vérités que notre football a adoptées, mais que je ne partage pas. Pour moi, le seul élément qui doit guider la titularisation d’un joueur à un poste, c’est son niveau de performance à ce poste-là et son niveau de performance dans l’interaction qu’il a avec ses partenaires proches. Donc effectivement, il y a souvent des coïncidences qui nous amènent à la taille, mais s’il est grand et qu’il n’est pas performant, autant faire jouer un petit qui est performant. C’est une réalité. Aujourd’hui on se rend compte que ça permet de gérer des situations comme celle d’Ajorque (attaquant de grand gabarit) avec Brest ce vendredi, mais je pense qu’un joueur petit qui est assez vif est capable de lui passer devant aussi. Donc encore une fois, ça se joue dans l’interaction avec ses partenaires mais aussi dans le rapport d’adversité. Cela peut être conjoncturel ou ça peut être à l’année, mais vous vous rendez compte qu’aujourd’hui quelqu’un comme Jonathan Gradit qui n’est pas immense, joue malgré tout défenseur axial. L’année dernière, à Lyon, je faisais jouer Nicolas Tagliafico de temps en temps défenseur axial et il est encore plus petit (1m71). Pourtant, il prenait tous les ballons de la tête. »

Propos recueillis par Christophe Schaad à la Gaillette-Gervais Martel.

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