Un horaire lunaire pour la finale de la Coupe du Monde ? | OneFootball

Le rendez-vous footballistique planétaire approche, et avec lui, une question inattendue surgit : faudra-t-il se lever à l’aube pour suivre la finale du Mondial 2026 ?

Ce scénario improbable est désormais sur la table, comme le révèle la BBC. En cause : les conditions climatiques extrêmes attendues dans plusieurs villes hôtes aux États-Unis. L’avertissement est clair. Lors de la dernière Coupe du monde des clubs organisée sur le sol américain, les températures ont flirté avec des seuils critiques.

Et selon les chercheurs de l’Université Queen’s de Belfast, 14 des 16 stades sélectionnés pour 2026 pourraient franchir des niveaux « dangereux » de chaleur au cœur de l’été. La FIFA, qui a calé le tournoi du 11 juin au 19 juillet, pourrait bien devoir revoir sa copie. Le professeur Mike Tipton, expert en physiologie environnementale à l’Université de Portsmouth, alerte sur les risques sanitaires pour l’ensemble des acteurs.

Une finale à 9h du matin ?

« Les risques sanitaires ne concernent pas uniquement les joueurs, mais aussi les officiels et les spectateurs, dont beaucoup sont beaucoup moins en forme », explique-t-il dans des propos retranscrits par l'Équipe. Pour lui, avancer les matchs à la première heure de la journée pourrait être la seule option viable : « D’un point de vue thermo-physiologique, je chercherais à commencer les matches le plus tôt possible. » Concrètement ? Cela pourrait signifier une finale dès 9h du matin, heure locale.

Dans cette perspective, les adaptations pourraient aller bien plus loin qu’un simple changement d’horaire. Tipton n’exclut pas que la FIFA envisage un format inédit avec quatre quart-temps, pour permettre des pauses fraîcheur plus longues et plus nombreuses. Repousser la compétition à l’automne, comme pour le Qatar en 2022 ? Trop tard. Les dates sont déjà figées. La seule marge de manœuvre : bouger les horaires, quitte à bouleverser les habitudes des fans européens ou asiatiques.

En tout cas, une chose est sûre : en 2026, la chaleur pourrait bien dicter sa loi... jusqu’à l’heure du coup d’envoi de la finale.

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