Un rouge a tué le choc, le Barça solide à Villarreal | OneFootball

Le Barça n'a pas loupé son dernier rendez-vous chez un gros de Liga. Il faut dire que Villarreal lui a fait un cadeau en or avec un rouge évitable.

L’affiche promettait beaucoup entre Villarreal et le Barça, mais elle a finalement basculé sur un fait de jeu décisif. Longtemps intense et équilibrée, la rencontre a perdu toute saveur après l’expulsion logique de Renato Veiga juste avant la pause, scellant pratiquement le sort d’un choc pourtant très animé en première période.

Dès l’entame, Villarreal affiche un pressing agressif et se crée plusieurs situations franches, notamment par Pépé, Buchanan ou Ayoze Pérez. Mais le Barça, fidèle à sa maîtrise collective, résiste et frappe le premier. Raphinha ouvre le score sur penalty dès la 12e minute, récompensant un début de match déjà très actif du Brésilien. Les occasions se multiplient ensuite de part et d’autre, avec une barre transversale pour Raphinha et un but contre son camp de Koundé finalement refusé pour hors-jeu.

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Veiga a totalement craqué

Le tournant intervient à la 39e minute. Déjà sanctionné par le penalty, Villarreal se saborde une seconde fois avec un tacle par derrière totalement inutile de Veiga sur Lamine Yamal, synonyme de carton rouge. À partir de là, le match change de visage. En supériorité numérique, Barcelone confisque le ballon et impose son rythme, étouffant progressivement toute velléité adverse.

En seconde période, malgré quelques sursauts et plusieurs occasions sauvées par un Joan Garcia impérial dans les cages catalanes, Villarreal s’épuise. Le Barça, patient et serein, fait la différence à l’heure de jeu grâce à Lamine Yamal, qui conclut un cafouillage dans la surface d’un pointu imparable. La fin de rencontre se transforme alors en attaque-défense, les Catalans jouant à la passe à dix face à un Villarreal résigné. Solide, réaliste et bien aidé par les erreurs adverses, le FC Barcelone confirme sa domination en Liga. Villarreal, lui, peut regretter amèrement ce carton rouge qui a définitivement tué le choc. Seul point noir, la sortie sur blessure de Jules Koundé en fin de rencontre.

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