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Le Petit Lillois

·10 décembre 2025

Un terrain synthétique chez les Young Boys : Qu’est-ce que cela change vraiment pour le LOSC ?

Image de l'article :Un terrain synthétique chez les Young Boys : Qu’est-ce que cela change vraiment pour le LOSC ?

Le LOSC est arrivé tôt en Suisse, plus tôt qu’à l’accoutumée en raison du terrain occupé par le BSC Young Boys : une pelouse synthétique. Mais qu’est-ce que cela change vraiment ?

Lors de chaque journée de Coupe d’Europe, le LOSC suit le même processus. Son groupe réalise une ultime séance d’entraînement au Domaine de Luchin, puis s’envole pour sa destination. Ce schéma était celui suivi en Ligue des Champions lors de l’exercice précédent, celui répété à Rome et à Belgrade en Ligue Europa cette année. Le duel à venir avec le BSC Young Boys, vingt-sixième de la phase de ligue, est l’exception qui confirme la règle.


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Le LOSC est effectivement arrivé plus tôt en Suisse, avec une dernière séance programmée ce mercredi après-midi dans l’enceinte du Wankdorf à Berne. La raison ? Le fait que la pelouse ne soit pas naturelle : « C’est lié au terrain synthétique parce que c’est une surface que l’on n’a pas l’habitude de fréquenter », avouait en partie Bruno Genesio en conférence de presse vendredi dernier. Cette arrivée prématurée n’a surpris personne chez les Young Boys, eux qui savent bien qu’ils détiennent peut-être là un petit avantage.

Quelle différence ?

Cette spécificité a poussé les journalistes français à questionner les représentants du BSC Young Boys en conférence de presse ce mercredi, veille de la réception du LOSC (18h45). Ces derniers, de Jaouen Hadjam, international algérien et latéral bernois, et Gerardo Seoane, entraîneur du club de la capitale depuis le 31 octobre dernier, ont répondu avec honnêteté : il y a de vraies différences.

« C’est difficile de dire si c’est un avantage ou pas, mais ce qui est clair, c’est que ce n’est pas quelque chose de commun en France. Donc c’est quand même un changement, débutait le technicien suisse lors de son passage devant les médias. Pour s’adapter, il faudra de la qualité technique. Habituellement, les équipes qui jouent l’Europe ont de très bons joueurs qui s’adaptent vite à notre pelouse, avouait-il dans la foulée. Le jeu va plus vite. Il faut choisir des passes différentes, des circuits différents. Les équipes qui ne sont pas habituées doivent souvent prendre un peu de temps pour s’adapter au terrain et au jeu pratiqué par leur adversaire, qui est lui aussi différent. Normalement, c’est plutôt la qualité individuelle qui fait la différence sur ce genre de terrain », estimait ainsi Gerardo Seoane.

« Cela nous permettra d’avoir quelques repères »

Quelques heures plus tard, Bruno Genesio complétait son homologue suisse : « C’est une surface différente de celle qu’on a l’habitude de fréquenter. Ça change. Il y a des rebonds qui sont différents et le ballon qui prend un peu plus de vitesse. C’est la raison pour laquelle on s’est déplacé de manière plus précoce, pour prendre quelques repères, même si ce n’est qu’une seule séance d’entraînement. Ce n’est pas l’idéal, mais au moins ça nous permettra quand même d’en avoir quelques-uns sur le rebond, sur la vitesse que risque de prendre le ballon, sur les blocages aussi. On sait que c’est plus difficile sur ce genre de terrain de se bloquer. Les appuis sont différents », expliquait-il ainsi à son tour.

Le technicien lillois estime même qu’il s’agit là « peut-être d’un petit avantage » pour le BSC Young Boys « qui a plus l’habitude » de ce terrain que ses Dogues. « On doit s’adapter. C’est comme ça », concluait Bruno Genesio, contraint par la force des choses de bousculer les habitudes de ses hommes.

Mandi et Bentaleb au courant

International algérien, Jaouen Hadjam a mis ses compatriotes Aïssa Mandi et Nabil Bentaleb au parfum : « J’ai un peu discuté, lors de la dernière trêve, avec Aïssa (Mandi) et Nabil (Bentaleb). Ils étaient un peu surpris par rapport au terrain synthétique, avouait-il en début d’après-midi. Ils m’ont posé beaucoup de question. Je leur ai parlé des appuis, des risques de blessure, du ballon, je leur ai dit la vérité, tout simplement », lâchait-il avec un très grand sourire.

« Le synthétique, ce sont les rebonds qui sont différents, poursuivait l’ancien joueur du FC Nantes. La balle va plus vite, ça fuse plus. Les appuis aussi sont très différents. Quand on n’a pas l’habitude, sur les premiers appuis, on peut glisser. C’est cette adaptation qu’il va falloir avoir rapidement pour Lille. Aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup de terrains synthétiques en Europe, mais ça reste quand même un beau synthétique qui se rapproche de la réalité d’une belle pelouse », concluait Jaouen Hadjam, rassurant. Les Dogues, qui débutaient leur entraînement du jour à 17h30.

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