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·13 novembre 2024
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L'ASSE a réalisé un mercato de grande ampleur cet été avec une dizaine d'arrivées. Parmi ces recrues, Sarah Cambot. L'attaquante de l'ASSE évoque son parcours et son engagement au sein de notre club mythique. Extraits de cette interview à retrouver sur le site du club.
« Même si j’ai 31 ans, c’est toujours une passion. En plus de ça, c’est mon travail. Ce n’est pas un travail corvée, c'est plus un travail plaisir avec l’aspect compétition. Depuis mes cinq ans, je joue au football et c’est toujours le même plaisir de venir à l’entraînement. » « Je regarde beaucoup de matchs, ça m'arrive d'en regarder de 13h à 23h entre les matchs de Ligue 1, Ligue 2, Premier League et la Liga. [...] Mais le soir, quand il n’y a pas de match, je m’ennuie. »
« C’est ma première saison à Saint-Étienne et évidemment la première image que j’ai de ce club, c’est celle des garçons avec l’épopée des Verts. C’est un club emblématique. [...] Le club parle à tout le monde. Au niveau des filles, ma première année en D1 (aux Girondins de Bordeaux, 2016-2017), nous venions de monter et Saint-Étienne était déjà là. La saison d’après, elles sont redescendues en D2 et remontées plusieurs saisons après (2021-2022). C’est là où j’ai réellement pu jouer contre elles. J’étais venue jouer à L’Étivallière avec Guingamp et à L’Étrat la saison passée. C’est un jeune club de Première Division, mais avec des ambitions, l'envie de perdurer et d’avoir des objectifs au plus haut niveau.»
Comme beaucoup de footballeurs et footballeuses de sa génération, elle s’est inspirée de figures emblématiques du football masculin. « Évidemment, j'ai admiré des joueurs. [...] Je pense qu’on est la dernière génération de footballeuses qui ne pouvait pas vraiment s’identifier à des joueuses. [...] Si je devais dire un joueur, c'est Zidane, la base. Sa technique, c'était quelque chose. Je regardais des compilations de lui, sa vidéo tutoriel de "comment faire un contrôle". Je suis de l’ancienne génération, donc en 98, mon père avait enregistré tous les matchs de la phase finale. C’est grâce à ça que j’ai appris la Marseillaise ! Je regardais tous les matchs en cassette, en rembobinant les matchs. »
« Avant un match, je suis un peu toquée (rires). [...] Dans le vestiaire, c’est pire, je m’habille et me déshabille d’une certaine manière, tout est rythmé. Si je ne fais pas ces petites choses de cette manière, ça me perturbe. Les filles à côté de moi le savent, elles se disent mais qu’est-ce qu’elle fait, elle est tarée ! Mais ces gestes m’aident à me concentrer, à me canaliser. Je suis concentrée sur mes habitudes, ça me rassure. »
« J’aime tellement le football que je veux rester dans le milieu. J’ai pour ambition de passer mes diplômes d’entraîneur. [...] J’aimerais coacher, plus une équipe féminine que masculine, car ça reste encore compliqué pour une femme d’entraîner une équipe masculine. Puis avec une équipe féminine, je connais, je sais plus facilement comment gérer. Je veux qu’il y ait cet aspect de compétition, ce challenge. »