OnzeMondial
·10 décembre 2025
Union SG - OM : la Belgique écœurée par la VAR

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·10 décembre 2025

Depuis ce matin, la presse en Belgique a pris le relais de l’Union Saint-Gilloise qui avait dénoncé des décisions arbitrales qui vont à l’encontre de l’essence même du football hier soir contre l’OM. Tous sont unanimes et pointent les limites des nouvelles règles instaurées par la VAR. Ce résultat est d’autant plus fâcheux qu’il met en danger une possible qualification du club belge pour les 16èmes de finales de la Ligue des Champions
Au lendemain de ce duel crucial perdu en Ligue des Champions face à l’Olympique de Marseille, l’Union Saint-Gilloise peine encore à en digérer le scénario. La défaite a certes laissé des regrets concernant le classement de cette phase de championnat, mais c’est surtout la frustration liée à la VAR qui domine en Belgique. Deux égalisations potentielles ont été annulées pour des hors-jeu minuscules de quelques millimètres, parfois invisibles à l’œil nu, et pour l’USG, comme pour la presse belge, ces décisions interpellent autant qu’elles irritent.
Dès le coup de sifflet final hier soir, l’entraîneur David Hubert avait exprimé son incompréhension. Pour lui, ces hors-jeu à la limite de l’imperceptible dénaturent l’esprit originel du jeu : «Mon cœur d’amateur de foot a mal aujourd’hui, quand on voit ce but refusé d’un millimètre d’une cheville. Kevin ne tire en plus aucun avantage de cette position-là. Mais on a eu d’autres possibilités, comme cette tête de Promise David en toute fin de rencontre. On a fait douter Marseille. On a décidé d’être fier de cela. À quelques millimètres près, on aurait pris un point mérité. On n’a pas été récompensés», a-t-il regretté en conférence de presse. Le sentiment est partagé par Kevin MacAllister, un temps convaincu d’avoir offert l’égalisation aux siens, avant de tomber des nues.
Amer, il a lui aussi souligné l’écart entre le football qu’il aime et celui dicté aujourd’hui par la technologie : «Pour moi, ce n’est pas le football que j’aimais quand j’étais enfant. Mais bon, ce sont les règles et je ne peux rien y changer. C’est une question de fraction de secondes au VAR», a-t-il soufflé. Adem Zorgane, lui, n’a pas accepté qu’un contact aussi infime puisse annuler un but jugé pourtant totalement valable par les joueurs : «Je viens de voir l’image, c’est un millimètre. Je ne suis pas d’accord avec cette décision parce que le coude ne donne pas une occasion, il n’y a pas d’impact sur la situation. Pour moi, c’est but», a-t-il pesté.
Depuis ce matin dans les kiosques, la presse belge, unanime, a relayé cette colère. Pour la RTBF, «le VAR brise les rêves de l’Union». Le média 7sur7 évoque «un scénario aussi fou que cruel : l’Union subit la loi de l’OM et du VAR», tandis que certains journaux dénoncent une «technologie implacable et froide» qui a «annulé les espoirs de remontada». Le quotidien L’Avenir pousse même la réflexion plus loin, remettant en question la précision des outils utilisés : «Quand on sait que les images télévisées ne peuvent être arrêtées qu’au quart de seconde, et pas à l’instant immédiat, comment être sûr que le joueur était réellement hors-jeu au moment exact de la passe ?» Pas sûr que la colère redescende en Belgique avant le prochain déplacement de l’Olympique de Marseille là-bas contre le Club Brugge, le 28 janvier prochain en clôture de cette phase de championnat de la C1…
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