Real France
·1 octobre 2025
Urazbakhtin : "C'était 1400 millions contre 14"

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·1 octobre 2025
Rafael Urazbakhtin, coach du Kaïrat Almaty, n’a pu que reconnaître la supériorité de l’adversaire après la défaite 0-5 face au Real Madrid en Ligue des Champions.
Sur la défaite, il déclare : "Je ne sais pas quoi dire. Nous jouons encore dans une autre catégorie. Quoi qu'il en soit, l'expérience a été bonne, face à un adversaire de taille. Perdre contre n'importe qui fait toujours mal, mais il faut l'accepter. Nous avons essayé et nous méritions de marquer au moins un but. »
"Il faut remercier nos joueurs pour leurs efforts, leur volonté de se battre. Ils ont bien joué dans ce sens. Et merci aux supporters. Nous sommes très heureux d'avoir joué ici contre Madrid. Tout le monde a pu voir comment jouent les maîtres. Ils ont vu qu'il est très difficile de jouer contre eux. Ces matchs permettent au Kazakhstan et à ses clubs de progresser", ajoute Urazbakhtin.
Comment revenir à la réalité du championnat ?
Il faut maintenant préparer nos matchs. Il faut tourner la page et tirer le meilleur parti possible. Notre objectif est de défendre notre titre en championnat. Le match contre Paphos sera important, mais ceux du championnat le sont encore plus. La priorité est de disputer le championnat.
Y a-t-il quelque chose qui vous a plu ?
Nous avons beaucoup apprécié de ne pas avoir encaissé trois buts rapidement. Nous avons très bien commencé et avons eu nos moments. En un contre un, il est impossible de les défendre, c'est très difficile. Il faut toujours qu'un autre joueur vienne en aide. C'est très dur de les affronter. En première mi-temps, nous avons laissé beaucoup d'espace et Güler a eu beaucoup de facilité. Ensuite, nous avons essayé de forcer davantage Madrid à utiliser les ailes. Mais ils ont eu beaucoup de facilité à dépasser les lignes. Nous avons essayé de fermer les couloirs intérieurs, mais c'était très difficile. Egor a eu beaucoup de mal contre Mbappé. Il faut accepter que nous jouons dans des catégories différentes.
Aviez-vous quelque chose en tête pour battre Madrid ?
Nous avons essayé de commencer de manière très active. Nous aurions pu marquer dès la première minute. C’est très difficile de maintenir une telle intensité. Si nous avions des joueurs aussi rapides dans notre championnat, nous aurions été prêts, mais nous n'avons pas d'adversaires comme ça. Nous avons essayé de mettre la pression, mais lorsque nous avons commencé à ressentir la fatigue, nous avons dû jouer en contre. Nous parlons d'un adversaire de très haut niveau. Nous avons dû beaucoup jouer en contre et nos attaquants n'ont pas été bons. Sur les coups de pied arrêtés, nous aurions pu faire quelque chose, mais ça n'a pas été possible.
Ce sont deux défaites. Comment les joueurs l’acceptent-ils ?
Les joueurs comprennent. C'est comme un éléphant contre une souris. C'était 1400 millions contre 14. Un joueur à eux coûte plus cher que tout notre effectif. Notre objectif est d'essayer de jouer la phase de groupes. L'année dernière, Astana-Chelsea. Là, nous contre Madrid. Si nous avons plus de matchs comme ça, le football kazakh sera gagnant. Nous connaissons notre niveau. C'est toujours douloureux de perdre, mais comment rivaliser avec Mbappé… On ne peut que s'améliorer en affrontant des adversaires comme lui.
Quel message avez-vous fait passer à la mi-temps ?
Nous avons dit aux garçons qu'il ne fallait pas avoir peur. Parce que nous jouions en longueur et que nous n'avions personne pour lutter contre Huijsen... Nous leur avons demandé d'avoir plus confiance avec le ballon. Quand un footballeur a peur, il joue de manière plus classique. Nous leur avons donc demandé d'avoir plus de courage. Quand nous faisions une passe en profondeur, c'était toujours 50-50. Nous n'avions pas confiance.
Un 0-5, ça fait mal, mais il y a Mbappé. Avant, c'était l'équipe de Vinicius, maintenant c'est celle de Mbappé. Est-il le meilleur au monde ?
Oui, je n'avais jamais eu l'occasion de l'affronter. C'est pour ça qu'il coûte si cher. Ils ont aussi Vinicius, Rodrygo, Mastantuono, Bellingham... C'était très compliqué pour nos garçons. Mais ils ont besoin de matchs comme celui-ci. Nos jeunes joueurs vont disputer au moins six autres matchs contre des adversaires de ce calibre.
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