Girondins4Ever
·5 février 2025
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·5 février 2025
Pour Placebo, Vincent Romain, journaliste Sud Ouest, a expliqué ce qu’était le fait d’apurer les dettes, en ce qui concerne les Girondins de Bordeaux.
« L’été dernier, la dette des Girondins s’établissait à 118 millions d’euros, et l’idée des Girondins c’est de la diminuer autant que possible, sachant qu’a priori ça ne pourra pas descendre en-dessous des 20 millions d’euros. Il y a une partie incompressible, notamment tout ce qui est dû à l’Etat. L’objectif est de passer sous les 30 millions d’euros ».
Il fit part ensuite de la méthode employée par le Club au Scapulaire.
« Pour baisser la dette, le club va suivre la méthode des classes de parties affectées, c’est-à-dire que le club va répartir les créanciers selon leur type de créance, dans différentes catégories. Et pour chaque catégorie, le club va proposer une somme à rembourser, souvent sur dix ans, et l’idée c’est que le club dit aux créanciers ‘nous on vous doit 20 millions d’euros, pour être sûrs que vous touchiez quelque chose, on vous propose deux, cinq, dix millions d’euros’. Les créanciers ont souvent intérêt à accepter parce que s’ils refusent trop, le club finira par être liquidé, et ils ne toucheront rien ».
Enfin, il expliqua les différences de traitement entre les créanciers, certains étant prioritaires, d’autres des entités avec qui il n’est pas possible de négocier, puis les autres…
À propos de Publisher« Il y a des créanciers qui sont ce qu’on appelle des créanciers privilégiés, notamment l’Etat qui est sûr d’être intégralement ou presque remboursé. Et après, il y a des créanciers que l’on appelle chirographaires, qui, eux, ont beaucoup moins de privilèges. On pense notamment à beaucoup d’entreprises de la région bordelaise qui risquent de s’asseoir sur une bonne partie de leurs créances ».