Olympique-et-Lyonnais
·14 septembre 2025
Violeau et l’OL "se sentaient comme des machines" en 2002

In partnership with
Yahoo sportsOlympique-et-Lyonnais
·14 septembre 2025
Cet été, l’OL a été obligé de revoir son projet. Pas forcément ses ambitions qui restent de jouer l’Europe, mais bien de réduire la voilure concernant les dépenses, mais aussi de vendre ses éléments à fortes valeurs marchandes. En étant restreint dans ses mouvements, le club lyonnais a donc misé sur des joueurs moins connus, mais plus de devoir. Paulo Fonseca a d’ailleurs insisté sur cette notion de collectif. Des mots qui résonnent forcément pour l’ancienne génération et notamment celle des champions de France du début des années 2000.
Notre consultant Nicolas Puydebois n’est jamais le dernier pour le faire remarquer dans "Tant qu’il y aura des Gones" et ce n’est pas Philippe Violeau qui ira à l’encontre de son ancien coéquipier. "L'année où on est champions en 2002 (le premier des sept titres d'affilée de l'OL en Ligue 1), on avait cette impression qu'on marchait sur l’eau, avoue l’ancien milieu dans L’Equipe. On se déplaçait en se disant : je ne vois pas comment on peut ne pas gagner aujourd'hui. On se sentait comme des machines."
Des machines qui ont pu enchaîner les titres grâce à un collectif bien huilé où tout le monde savait ce qu’il avait à faire. Qu’on soit une star comme Sonny Anderson, "un phénomène qui, en plus, se fondait dans le groupe", ou un joueur de devoir comme Philippe Violeau. Cela a créé une hégémonie en France et des moments mémorables sur et en dehors du terrain. "La plus grosse fête ? Ça restera 2002, après le titre. On n'a pas dormi de la nuit. C'est une pression qui s'échappe comme ça, d'un seul coup. À cette époque, il n'y avait pas que les joueurs en boîte, l'environnement du club, la direction, les salariés, on connaissait tout le monde. C'était une grande famille." Une famille que le club essaye de reconstruire, notamment avec l'OL Légendes.